Quelques réflexions humeuristiques de Michel GUILBERT sur la vie politique, sociale et culturelle de Belgique, de France et d'ailleurs. De modestes contributions à une tentative de rupture des pensées uniques. Une expression personnelle pour éviter l'ulcère... Mon autre blog: https://michelguilbert.blogspot.fr
lundi 30 janvier 2012
Syndicats - Gouvernement : 0,5- 0
dimanche 29 janvier 2012
L'avis d'un spécialiste
samedi 28 janvier 2012
Excitations du libéralisme
vendredi 27 janvier 2012
Liliane Wouters
"les quinze choses que jamais je n'ai pu faire :
courber le front devant plus grand que moi,
marcher sur plus petit, montrer du doigt,
crier avec la foule, ou bien me taire,
reconnaître parmi les Blancs le Noir,
choisir dix justes, nommer un coupable,
trouver telle attitude convenable,
lire un autre que moi dans les miroirs,
conjuguer l'amour à plusieurs personnes,
résister à la tentation, blesser exprès,
rester dans l'indécis, dire Cambronne
au lieu de merde, qui est plus français."
extrait de "A l'enfant que je n'ai pas eu", Liliane Wouters
jeudi 26 janvier 2012
Vox populi
mardi 24 janvier 2012
Les voix de leurs maîtres
mardi 17 janvier 2012
Les dessous de la politique
Ils ont constamment besoin qu'on parle d'eux. Besoin d'être vus. D'être reconnus. Dans les deux sens du terme. Et pas d'abord pour leurs idées. En tout cas, c'est de leur physique qu'ils usent - et même abusent - pour plaire.
On a vu Elio Di Rupo en maillot rouge (faute de noeud papillon), exhibant son corps sans âge à l'inauguration de la piscine de sa ville.
On a vu Rudy Demotte jouant les maillots jaunes pour annoncer que le Tour de France fera étape dans sa ville (future, maisc'estcommesic'étaitfait).
Et voilà que l'on vient de voir le député-bourgmestre d'Estaimpuis interpréter en slip devant le personnel de sa commune "Tout nu et tout bronzé". Il n'en était pas à sa première exhibition, nous dit-on.
On ne sait où ils s'arrêteront, s'ils se sont fixés des limites, si le vade-mecum du parfait maïeur socialiste prescrit ce type d'attitude.
Quand il a envisagé de se porter candidat à la présidence française, Coluche s'était fait photographier nu, avec une plume dans le derrière. Finalement, il n'était pas dans la caricature.
Le populisme a de beaux jours devant lui. Mais la politique?
Lire aussi "Daniel fait du jogging", billet du 14.11.2010
et "L'Hercule picard", du 6.10.2010
lundi 16 janvier 2012
Vieilles marmites
Cependant, celle qui se prend pour la réincarnation de Jeanne d'Arc refuse de se retrouver étiquetée à l'extrême droite. Elle menace même de procès les journalistes qui l'y classerait. Une attitude courante à... l'extrême droite. "Mme Le Pen ne constitue nullement une rupture dans l'histoire de l'extrême droite, écrit Paul Klein (3). C'est parce qu'elle rompt avec son père, symbole de l'extrême droite pour nous, que nous ne le voyons pas. Mais si nous jetons un coup d'œil sur l'histoire de l'extrême droite, nous verrons que M. Le Pen en représente la tradition minoritaire, toujours perdante, et que sa fille en représente la tradition majoritaire, dynamique, moderne, et capable de renverser la République". Une tradition qui, selon Paul Klein, remonte aux années 1880 quand se sont mêlés socialisme, valeurs révolutionnaires, nationalisme, antisémitisme et xénophobie. Cette extrême droite, dit-il, on l'a retrouvée "florissante dans l'affaire Dreyfus, dans le PPF de Doriot ou le PNF de La Roque, tous partis qui ont connu un immense succès en France". On retrouve ce patchwork dans le fascisme et le nazisme, dit-il.
C'est dans cette tradition que s'inscrit Marine Le Pen, explique Paul Klein: "on dit qu'elle vole chez les autres. Rien de plus faux: elle réactive un héritage que son père avait remisé au placard. C'est lui, en fait, l'anomalie: en revendiquant la tradition marginale des contre-révolutionnaires, des intégristes et des collaborateurs, il s'interdisait de remporter jamais plus que des succès de feu de paille".
En fait, tout le talent de Marine Le Pen est là: se démarquer de son père tout en marchant dans ses pas. "Le FN de Marine Le Pen, écrivent Caroline Fourest et Fiammetta Venner (4), tient, comme celui de son père, un discours opportuniste, à double sonorité: laïque et républicain côté face, mais nationaliste et xénophobe côté pile. Il ne dénonce pas la mondialisation, mais le mondialisme (...), le libre-échange mais le libre-échangisme (...), l'intégrisme mais l'islamisation (...). (...) Au bout du compte, écrivent-elles, la France dont elle (la présidente du FN) rêve est à l'inverse de ce qu'elle promet. Non pas belle, forte et sûre. Mais craintive, divisée, isolée et en danger". Est-ce de cette France-là que rêvent un tiers des Français?
(1) lu sur www.rue89.com ce 12 janvier
(2) comme Laurent Louis, député belge, et ses consternantes et scandaleuses pseudo révélations sur Elio Di Rupo
(3) Charlie Hebdo, 9 novembre 2011
(4) Caroline Fourest et Fiametta Venner: "Marine Le Pen", Grasset, 2011
samedi 14 janvier 2012
Ah! ah! ah!
(1) Wikipedia
jeudi 12 janvier 2012
Non fiat lux
(1) voir "Les conservteurs en mal de lumière", LLB, 9 janvier 2012.
mardi 10 janvier 2012
Souliers d'or
Le footballeur Lionel Messi vient d'être, à nouveau, consacré meilleur joueur du monde. On apprend à cette occasion qu'il gagne 33 millions d'euros par an. Soit 250 fois plus que ce que gagne un ministre à 11.000 € par mois. En prestant publiquement 1h30 à 3 heures par semaine.
David Beckham, s'il avait rejoint le PSG, aurait touché, nous dit-on, 800.000 euros par mois. Soit, grosso modo, 80 fois plus qu'un ministre.
Il est des ministres qui gagnent moins que des administrateurs généraux de sociétés parapubliques, bien moins que de nombreux PDG du privé. Mais les ministres et l'ensemble de la classe politique seront toujours trop bien payés, aux yeux de certains.
"A rebours de nombreux clichés, écrit Paul Piret (1), le nouveau point effectué sur les rétributions de nos politiques confirme que les ministres et élus ne sont pas abusivement payés au regard de fonctions aux responsabilités comparables, y compris dans la nébuleuse parapublique dont les dirigeants gagnent régulièrement plus que leurs ministres de tutelle."
On connaît des parlementaires qui n'ont durant leur mandat exercé que cette seule fonction, durant 60 à 70 heures par semaine, qui ont calculé que, ce faisant, en défalquant les impôts payés sur ces revenus et les rétrocessions à leur parti, ils gagnaient quelque 10 euros de l'heure. Ce qui n'est pas cher payé. D'autant qu'à la fin de leur mandat, ayant abandonné leurs précédentes fonctions professionnelles, ils se retrouvaient gros-jean comme devant. Ce qui, on en convient aussi aisément, n'est pas une situation souhaitable. Sans droit au chômage.
Ce qui n'empêche pas, comme le suggère Paul Piret, qu'il faille mettre de l'ordre dans les avantages injustifiés dont bénéficient les présidents d'assemblées et de commissions. Ou encore les députés provinciaux ou les administrateurs d'intercommunales. On ajoutera qu'il serait temps de mettre fin aux cumuls de mandats. Et aux recasages amicaux d'anciens élus.
Résumons-nous: il serait heureux que les salaires soient justes.
(1) "Mieux payer les politiques", LLB, 29 décembre 2011
Voir aussi "Abonnés à Cumul+", billet du 28.10.2011
lundi 9 janvier 2012
Francorcher
dimanche 8 janvier 2012
Schtroumpfez-vous wapi?
Il se rend à son rendez-vous chez l'ophtalmo à l'wopital, le C.H. Wapi. Au retour, il s'arrête chez le coiffeur, son salon ne s'appelle plus Diminue-Tif, il a été rebaptisé Wapitif. Au mur sont affichées des gravures représentant des espèces de cerf. Il ne cherche pas à comprendre. Le coiffeur lui explique qu'il faut être de son temps.
De retour chez lui, il consulte ses méls. L'agence culturelle, Culture Point Wapi, lui souhaite une Wapi New Year. A la télé régionale, celle de Wallonie picarde, après l'émission culinaire 'Wapi Chef", il apprend que la Chambre de Commerce et d'Industrie de Wallonie picarde réclame, de concert avec WapInvest, de nouveaux espaces pour des zones industrielles. Mais le ministre fait la sourde oreille. Il n'y a wapire sourd que celui qui ne veut pas entendre, ne peut-il s'empêcher de penser. Une séquence aborde la disparition des abeilles. Les wapiculteurs sont très inquiets.
Il se dit que la Wallonie picarde, c'est le pays des schtroumpfs, dirigé par un grand schtroumpf, finalement pas plus grand que les autres. Tout le monde y parle schtroumpf et s'appelle de la même manière. C'est simple. C'est gentil. Un peu niais. Un peu inquiétant aussi.
La Wallonie schtroumpf, c'est quand même très schtroumpf, vous ne schtroumpfez pas?
lire aussi, notamment, "Encore un peu de Wapi?", billet du 24 octobre 2011