On s'interroge. Ce calicot accroché ce soir sur la façade de la Communauté de communes Marche occitane - Val d'Anglin à Lignac pose question : qui donc peut s'opposer aux couloirs écologiques ? Des militants de l'urbanisme qui souhaitent que la bétonisation s'étende partout dans les campagnes ? Des anti-nature et même anti-chasse qui craignent que la vie sauvage se développe ? Des hypocondriaques qui ont peur des maladies que peuvent transmettre les être vivants qu'ils ne contrôlent pas ? Des amateurs de golf ? A moins qu'il ne s'agisse simplement de militants d'extrême droite, stupides et craintifs de ce qui leur est étranger, comme peuvent l'être des militants d'extrême droite.
Quelques réflexions humeuristiques de Michel GUILBERT sur la vie politique, sociale et culturelle de Belgique, de France et d'ailleurs. De modestes contributions à une tentative de rupture des pensées uniques. Une expression personnelle pour éviter l'ulcère... Mon autre blog: https://michelguilbert.blogspot.fr
mardi 15 avril 2025
Trumpisation des campagnes
Post-scriptum : il semble bien que des agriculteurs soient les auteurs de cet étrange calicot. "Les villes devraient être construites à la campagne, l'air y est tellement plus pur", écrivait Alphonse Allais. A contrario, la campagne devrait s'installer en ville, la nature y est moins présente. Les agriculteurs pourraient y produire sur le bitume.
On notera que, comme les chasseurs, les agriculteurs se présentent souvent comme les premiers des écologistes. La terre, nous en vivons, nous la respectons, nous serinent-ils. Allez savoir pourquoi on a du mal à les croire.
C'est de l'ordre de l'allergie!
RépondreSupprimerLes corridors empêcheront les agriculteurs de labourer par exemple….FAUT RÉFLÉCHIR ET SORTIR DU DOGME !
RépondreSupprimerUn commentateur qui a oublié de signer (un message non signé n'existe pas, mais soit..) nous invite à réfléchir. Réfléchissons donc et sortons du dogme (si dogme il y a ). Quand s’est créé il y a une trentaine d'années le Parc naturel des Plaines de l’Escaut (pendant belge du Parc naturel Scarpe-Escaut, le plus ancien de France), les agriculteurs ont sorti leurs fourches, convaincus que cet organisme freinerait leur développement. Très vite pourtant, grâce au dialogue, à un travail pédagogique et à une aide administrative efficace, ils sont devenus les premiers défenseurs du Parc. Avec son soutien, ils ont pu appliquer les mesures agro-environnementales (avec notamment en bordure de leurs champs des bandes enherbées qui jouent un rôle de couloirs écologiques). Les agriculteurs sont devenus des acteurs dynamiques de la protection de l’environnement et prennent leur part dans la lutte contre l'effondrement la biodiversité. Ils trouvent largement leur compte dans ces pratiques qu'ils ont dû modifier mais auxquelles ils se sont adaptés. Les productions locales sont aujourd’hui valorisées de diverses manières. Des liens réels existent entre producteurs et consommateurs. Les agriculteurs ont rapidement compris combien appartenir à un parc naturel leur était bénéfique. D’ailleurs, ces dernières années, d’autres communes - et donc de très nombreux autres agriculteurs - ont rejoint le Parc.
RépondreSupprimerUn mot encore : je l'ai souvent écrit ici, les commentaires sont les bienvenus, pourvu qu'ils soient signés. Un message non signé n'est pas assumé, donc n'existe pas, donc n'est logiquement pas publié. Et ne perdez votre temps à m'envoyer des insultes (courageusement anonymes en plus). Elles ne sont pas non plus publiées. Restons civils. Ce n'est pas si compliqué et tellement plus agréable.
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