Aujourd'hui, "en raison d'une action syndicale, le Journal (de la Première) est retardé de quelques instants". Voilà une excellente idée qui devrait être adaptée ailleurs.
A la SNCB, par exemple. Nombre de voyageurs se plaignent que les trains ne roulent pas en cas de grève. Ils se sentent pris en otages. Si les trains partent avec quelques instants de retard, c'est que les cheminots sont en grève. S'ils partent avec quelques minutes de retard, c'est qu'ils ne le sont pas.
Quant à moi, par solidarité avec l'action syndicale, j'ai attendu quelques instant avant de publier ce billet.
A Dilbeek, un échevin NVA a baissé son pantalon en remettant un prix à un club francophone de pétanque. "Un club de sports francophone, j'en perds mon pantalon", a-t-il déclaré avant de se déculotter devant l'assemblée (1). C'est "mijn stijl van humor", s'est-il justifié en s'excusant (2).
Voilà une bonne manière d'identifier les interlocuteurs de l'échevin. On l'imagine lors du drink qui a suivi. S'il est habillé, c'est qu'il parle à un Flamand; s'il ne l'est pas, c'est qu'il s'adresse à un francophone. C'est juste une question de code. De dress code. De l'expression corporelle en fait.
(1) www.lesoir.be/268127/article/actualite/belgique/politiclub/2013-06-24/dilbeek-un-echevin-n-va-se-deculotte-en-public
(2) www.standaard.be/cnt/DMF20130624_00634059