mardi 30 avril 2013

Mon royaume pour une canne

A l'heure où la reine des Pays-Bas passe la main à son fils, voilà que notre bon roi Albert de Tweede se déplace avec une canne. A 78 ans, le fait n'a rien d'un événement. Mais l'est pour qui veut qu'il en soit ainsi. La Belgique tremble, la presse s'agite. Le père de la nation va-t-il démissionner? Que restera-t-il du royaume après lui? Son fils aîné est-il assez armé pour la fonction? Voilà les questions que l'on pose. Elles sont angoissantes. Va-t-on revivre les journées plus hystériques qu'historiques qu'a connues la Belgique à l'été 1993 à la mort de Baudouin?
Le politiquement correct nous empêche de rappeler que tant qu'il était prince, Albert n'avait pas la réputation d'être un aigle. Avec lui, on peut parler de motos, de bagnoles et de femmes, disait-on alors. De rien d'autre. Depuis qu'il est roi, il aurait donc beaucoup appris, notamment à devenir un rassembleur et un fin négociateur. Qui donc osera dire que le roi n'est rien sans d'habiles conseillers? Qu'un changement de roi ne change pas la Belgique? Bref, qu'il n'est qu'un haut parleur?

dimanche 28 avril 2013

Extrême centre

La Belgique retient son souffle. Après que le président du Parti socialiste ait rappelé tout récemment en congrès ce que tout le monde avait oublié, que son parti était et est de gauche, voilà qu'un autre parti de la majorité provoque un séisme. Le CDH se positionne "radicalement au centre". "Qui est responsable de la crise?", s'est interrogé le président Benoît Lutgen. "La gauche affirme que c'est la droite; la droite que c'est la gauche. Et vous savez quoi? Ils ont raison tous les deux" (1). On comprend par là que le centre, qui se veut à équidistance de la gauche et de la droite, n'est responsable de rien. Non, non, on vous dit: rien de rien.
Quand Benoît Lutgen prend un bain, il ne le prend que dans une eau radicalement tiède (2). Quand il se rend dans un restaurant chinois, il commande des langoustines sauce radicalement aigre-douce.
Allez savoir pourquoi, on se dit qu'avec le CDH les choses vont radicalement ne pas changer.

(1) Journal parlé, La Première, 27 avril, 18h.
(2) comme Cléopâtre dans les Aventures d'Astérix.

mercredi 24 avril 2013

Abscons

"On ne va pas s'Hainuyer...", c'est le sous-titre d'une émission étrangement baptisée "cHuuuT!". Elle est produite par la Province de Hainaut et constituée de séquences culturelles réalisées par les quatre télévisions régionales de la dite province.
Comme on a la prétention de croire qu'on a un quotient intellectuel au moins un peu supérieur à celui des opposants au mariage pour tous en France, on pense avoir compris: "On ne va pas s'Hainuyer" est un jeu de mots qui entend signifier qu'on ne va pas s'ennuyer en Hainaut. La preuve: l'émission "cHuuut!" (quel titre bizarre!) nous propose un agenda d'activités diverses.
Mais ce même sous-titre ("On ne va pas etc.") semble aussi nous indiquer qu'il ne s'agit surtout pas de devenir hainuyer (on peut aussi écrire hennuyer). Rencontrerait-on l'ennui, voire les ennuis, à être hainuyer? Est-il dangereux de l'être? On pourrait le croire à ce sous-titre.
On voit par là que tout jeu de mots n'est pas pertinent et qu'il faut supprimer les provinces. En commençant par celle de Hainaut (par exemple).

lundi 22 avril 2013

Vade retro

Ici et là et même un peu partout, le blasphème se voit érigé en faute par la loi humaine. Ou voudrait l'être. On ne peut se moquer des religions, nous disent de bonnes âmes. Même infidèles.
L'accusation de blasphème est aujourd'hui devenue commode pour empêcher toute critique (1).
Le blasphème, nous dit le Robert, est " une parole qui outrage la divinité, la religion ".
Le problème, si on fait sortir le blasphème de l'enceinte même de la religion, si on considère qu'un non croyant ou un "autre" croyant ne peut blasphémer, le problème, c'est la définition. Qu'est-ce qui est outrage, qu'est-ce qui est divinité, qu'est-ce qui est religion? Le problème, c'est que l'on est toujours l'infidèle de l'une ou l'autre religion. Si pas de toutes.
Supposons que je sois catholique (c'est juste une supposition), j'estimerais qu'il n'y a pas d'autre dieu que Dieu. Je pourrais donc considérer comme blasphèmatoire l'affirmation selon laquelle Allah ou Yahvé ou tout autre de leurs confrères est le seul dieu. Serait au moins aussi blasphématoire la position des athées qui par définition croient que dieu n'existe pas. Comment pourrait-il ne pas exister puisque j'y crois?  Si je pense qu'il faut jeûner en période de carême, je pourrais considérer comme blasphématoire que l'on fasse publiquement bombance en cette période. Permettre à deux personnes de même sexe de se marier, n'est-ce pas blasphémer?
Si je n'ai pour seule religion que le vin (ce qui est moins une supposition), ne pourrais-je considérer comme blasphématoire les appels à l'abstinence?
On voit par là que les religions peuvent nous saouler.

(1) La lecture de la rubrique "L'hérétique de la semaine" dans Charlie Hebdo est, à cet égard, hélas édifiante.






vendredi 19 avril 2013

Distinction

La droite française fait ce qu'il faut pour rester fidèle à sa réputation. La nuit dernière, à l'Assemblée, des élus de droite ont failli agresser physiquement des représentants du Gouvernement. L'un de leurs collaborateurs auraient esquissé un sourire, alors que l'heure était grave. Le débat portait alors sur le mariage des homosexuels. Donc sur l'avenir de l'humanité. On ne (sou)rit pas avec ces choses-là.
Dans le même temps, le parlement néo-zélandais votait la même loi dans la liesse. Elus de gauche et de droite tombaient dans les bras les uns des autres, tandis que des Maoris interprétaient des chants traditionnels pour célébrer l'heureux événement (1).
On voit par là que la droite française reste bien la plus bête du monde. On applaudit.

(1) JT de la RTBF, 19 avril 2013, 19h30.
http://www.rue89.com/zapnet/2013/04/19/nouvelle-zelande-chant-maori-salue-ladoption-mariage-gay-241626

P.S.:
- voir le dessin de Kroll dans le Soir du 20 avril:
http://portfolio.lesoir.be/v/le_kroll/593IMAGE.jpg.html
- lire le billet de Noël Mamère:
http://blogs.rue89.com/chez-noel-mamere/2013/04/22/la-haine-homophobe-et-le-silence-de-lump-230181

Islamofolies

Les religions ne sont pas critiquables. Il faut respecter les vérités qu'elles représentent. Les critiquer, c'est s'exposer à de graves ennuis. On évitera donc de le faire.

En Russie, la Douma vient d'adopter un projet de loi anti-blasphème (1). On ne pourra outrager ou insulter les sentiments ou les convictions religieuses du citoyen. Comme on ne sait quels sentiments sont ceux du citoyen, on est prié de se taire et de ravaler toute critique à l'égard de toute religion. Sinon, on risque l'équivalent de sept mille euros d'amende ou deux cents heures de travail d'utilité publique ou encore trois ans de prison. En revanche, en Russie, on a parfaitement le droit de répandre de force  "la parole de Dieu".  Les activistes orthodoxes ne s'en privent pas, usant de la terreur et de la violence pour imposer leurs vues. C'est normal, la vérité a tous les droits.

Au Maroc, le Conseil supérieur des oulémas a décrété une fatwa qui menace de mort tout musulman qui aurait abjuré sa religion. Le musulman serait donc prisonnier à jamais de celle-ci. Le code pénal marocain interdit "d'ébranler la foi d'un musulman ou de le convertir à une autre religion". L'ébranleur risque de six mois à trois ans de prison (2).

En Arabie saoudite, l'écrivain Turki Al-Hamad est en prison. Il a eu le grand tort de s'en être pris à ceux qui donnent une lecture extrémiste du "message d'amour" du prophète Mahomet. Il s'est insurgé contre "un nouveau nazisme qui se profile dans le monde arabe et qui est l'islamisme extrême" (3). Des propos jugés offensants envers l'islam. On comprend donc qu'appeler à respecter la religion, c'est l'insulter.

En Belgique, des sénateurs, socialistes et écologistes, francophones et Flamands, veulent faire condamner l'islamophobie. Ils ont rédigé un projet de résolution qui définit celle-ci. Elle liste huit critères qui, s'ils sont rencontrés en nombre, témoigneraient d'une attitude liberticide. Ainsi, on ne peut "considérer l'islam comme violent, menaçant, partisan, du terrorisme, impliqué de manière active et combative dans un choc des civilisations". On ne peut non plus "considérer l'islam comme une idéologie politique, utilisée à des fins politiques et militaires visant à instaurer son hégémonie" (4). On devrait donc considérer à partir de ces deux seuls critères que les islamistes - ces obscurantistes dont le grand projet est de créer, par tous les moyens, y compris les plus violents, des Etats islamiques et d'y instaurer la charia - sont des islamophobes. Le ridicule n'a jamais tué personne, dit-on.
Autre critère: on ne peut "rejeter radicalement les critiques que l'islam formule à l'égard de l'Occident". C'est Jésus-Christ qu'il faut écouter, nous disent les élus socialistes et écologistes: il faut tendre la joue gauche. Les critiques ne seraient donc admises qu'à sens unique.

En Turquie (5), le pianiste Fazil Say vient d'être condamné à dix mois de prison avec sursis. Il est coupable "d'insultes aux valeurs religieuses d'une partie de la population". Son crime: avoir déclaré "je ne sais pas si vous vous en êtes aperçus, mais s'il y a un pou, un médiocre, un magasinier, un voleur, un bouffon, c'est toujours un islamiste". Une affirmation insultante pour les magasiniers, on en convient, mais pas pour les musulmans qui ne peuvent être confondus avec des islamistes, ces "gangsters de la foi" (6), qui ont transformé leur religion en "idéologie politique, utilisée à des fins politiques et militaires visant à instaurer son hégémonie".

Le terme "christianophobie" n'existe pas plus que celui de "judéophobie", de "bouddhistophobie", de "mandaromophobie" ou de "religiophobie". Seul existerait celui d'islamophobie. On voit par là que l'islam serait une religion d'exception, trop faible sans doute pour supporter la critique et qu'il convient dès lors de protéger de toute raillerie.
Les religions sont des idées. Toute idée est critiquable. Une société qui interdit la critique des idées est-elle démocratique?

Moralité: ébranlons, ébranlons!

La tournure d'esprit du musulman overdosé est de se croire indispensable et, de plus, comptable agréé par le Créateur de ce qui vit et périt ici-bas. C'est une vie énigmatique, et dangereuse pour le passant qui ne fait que passer dans la vie. A ces gens, il manque un boulon et c'est dans les ossements qu'ils le cherchent. Ils regardent la vie comme un dû à la mort et en Dieu ils voient un liquidateur de comptes. "Ina lillah oua ina illih radjihoun", répètent-ils en peaufinant la musicalité de la sentence. C'est tout ce qu'ils ont retenu du Livre. Le pacte est calcul comme la vie est une ruse biologique; Allah donne et reprend; l'homme prend et redonne; ça n'enrichit pas mais ça tient éveillé. Mentalement, ils dressent la liste des partants et aimeraient les voir emprunter la voie express. Pour ces commerciaux de l'épouvante, il n'y a  pas assez de cendres dans le cimetière pour se couvrir la tête et atteindre au nirvana des califes. Une planète morte ferait leur affaire.
                                                                                                Boualem Sansal, Le serment des barbares

(1) "La laïcité en danger", LLB, 19 avril 2013.
(2) "L'apostasie mérite la mort...", LLB, 19 avril 2013.
(3) "Le "nazisme" du monde arabe, LLB, 3 janvier 2013.
(4) "Miller recadré par Charles Michel", LLB, 17 avril 2013.
(5)
http://www.huffingtonpost.fr/dionysios-dervisbournias/condamnation-fazil-say_b_3084558.html
(6) B. Sansal.

(re)lire sur ce blog
- Les corbeaux croassent, 16 avril 2013.
- Modérons-nous, 3 novembre 2011.
- Vive le blasphème, 10 octobre 2010.
- Blasphème?, 13 mars 2007.


jeudi 18 avril 2013

Bio sauce béarnaise

Que faire de nos déchets? C'est une vraie question. En Pyrénées Atlantiques, le syndicat mixte pour la gestion des déchets a trouvé la solution pour valoriser ceux-ci: en faire du compost. C'est facile: vous prenez les ordures ménagères en vrac. Dans une grande usine, vous les mélangez, vous les hachez, vous les filtrez. Et vous avez ainsi du compost. Evidemment, étant donné qu'il n'y a pas eu de tri préalable, il comporte du plastique, du verre, des métaux lourds et autres substances peu ragoûtantes. Le procédé s'appelle T.M.B., entendez par là Traitement Mécano-Biologique. On voit par là qu'aujourd'hui tout est bio, même le plastique et les métaux lourds.
L'installation de l'usine, à proximité d'une zone Natura 2000, a été acceptée par l'ancienne équipe municipale de Charritte-de-Bas. Son nouveau maire, Laurent Etxberri, s'y oppose: il constate que l'Union européenne a remis en cause ce procédé interdit en Suisse, en Autriche et en Allemagne. Il explique que des études indiquent que dans un mètre cube de compost ainsi produit on peut trouver jusqu'à cinq kilos de verre, trois de plastique, des métaux lourds, du plomb, du cyanure. Les chambres de l'agriculture n'en veulent pas, allez savoir pourquoi. Au bout du compte, seules 400 tonnes de métaux seront récupérées chaque année. La collectivité va dépenser 25 millions d'euros pour construire, comme le dit Laurent Etxberri, "une usine de traitement de déchets qui va produire des déchets". On voit par là qu'on n'arrête pas le progrès.

Informations tirées de l'excellente émission "Carnet de campagne" de ce jour.
"Carnet de campagne", tous les jours du lundi au vendredi à 12h25 sur France Inter.

mardi 16 avril 2013

Les corbeaux croassent

Que faire en ces temps incertains et inquiets? Se tourner vers la religion. Les religions nous disent que ces temps n'en ont qu'un. Qu'il suffit d'être patient. Qu'ensuite viendra celui du paradis, de l'éden, du nirvana, du wallalah. Ensuite, nous aurons droit, du moins si nous mourons en martyr, à septante vierges. Que nous pourrons déflorer en des temps tranquilles.
Les religions ne veulent que la paix. Pour ceux qui croient en elles. Les autres, les mécréants, n'ont droit qu'à l'enfer.
En France, les catholiques ultras menacent de répandre le sang si le gouvernement ne retire pas sa loi sur le mariage pour tous.
Au Nigéria, la secte islamiste Boko Haram impose sa loi à coup de fusils-mitrailleurs et tue les étrangers, notamment les étudiants (1).
Au Caire, le 7 avril dernier, deux personnes ont été tuées et nonante autres blessées dans des affrontements interreligieux lors des funérailles de quatre coptes tués deux jours plus tôt (2).
En Birmanie, le discours anti-musulman se durcit, des émeutes menées par l'organisation ultra-bouddhiste 969 ont fait une trentaine de victimes (1). Un livre fait fureur dans les monastères bouddhistes. Il s'intitule "De la peur de perdre notre race", les musulmans y sont décrits comme fourbes et haineux (3).
Les anti-religieux ont longtemps cru qu'il existait une et une seule religion non violente et non conquérante: le bouddhisme. 
Les non croyants ont cessé de croire. Sinon qu'ils ont raison. De croire à l'enfer.

(1) Le Courrier international, 28 mars 2013.
(2) Libération, 9 avril 2013.
(3) Charlie Hebdo, 3 avril 2013.

lundi 15 avril 2013

La vieillesse n'attend pas le nombre des années

A regarder ces jeunes individuellement, on pourrait les croire intelligents. On pourrait imaginer qu'ils participent à l'évolution de leur société, qu'ils la feront aller de l'avant, qu'ils en feront une société où chacun a sa place. Mais l'effet de groupe et on ne sait quel (ou on craint de le savoir) positionnement idéologique les tirent vers l'arrière, les amènent à mener un combat réactionnaire, stupide et méchant.
L'opposition au mariage pour tous en France prend chaque jour des proportions plus ahurissantes. La bêtise est dans les rues, sur les quais de gare, dans les amphis.
Voilà que de jeunes manifestants s'en sont pris à Caroline Fourest venue à Nantes débattre d'un islam moderne (1). Après avoir scandé durant un moment "liberté d'expression", sans qu'on comprenne ni pourquoi ni pour qui, ils ont hué la journaliste qui est sortie du train sous la protection de gendarmes. La question de l'islam n'est pas ici en cause, il s'agit pour eux de manifester leur hostilité à une militante homosexuelle.
On peut faire des efforts, on ne parvient pas à comprendre pourquoi ils s'opposent au mariage pour tous, pourquoi ils manifestent (pour tous) tant de hargne, tant d'agressivité. Tant de bêtise. Pourquoi ces jeunes sont-ils plus vieux que bien des octogénaires?
La folle furieuse qui s'est posée comme gueulophone, comme éructrice de l'opposition au mariage pour tous (2) a participé, nous dit-on, à un congrès salafiste. Preuve que tous les intégristes se retrouvent dans ce combat aussi idiot que réactionnaire pour une société fermée, formatée et rétrograde. Pétain n'est pas mort. Que de vieux cathos intégristes mènent ce combat n'a rien de surprenant; ce qui l'est, c'est que des jeunes les rejoignent, se trompant totalement de colère et de combat. Comme le disait un auditeur de France Inter (3), quelle perte d'énergie! Dommage, disait-il que toute cette énergie ne soit pas utilisée, par exemple, pour soutenir les travailleurs de Florange et toutes les victimes d'un système économique impitoyable.
On aimerait les voir lutter contre le racisme, contre le sexisme, contre l'homophobie. On les voit haineux, répandant leur mauvaise haleine sur une France qui sent le rance.


(1) http://www.rue89.com/zapnet/2013/04/14/caroline-fourest-violemment-accueillie-anti-mariage-tous-241443
http://carolinefourest.wordpress.com: "Les homophobes sont allés trop loin à Nantes", 14 avril 2013.
(2) au JT de France 2 ce soir, F. Barjot (celle qui dit avec l'élégance qui est la sienne que "Hollande veut du sang, il en aura!") déclarait que "il y a tant de sujets dont il faut s'occuper", suggérant par là que le Gouvernement devrait avoir d'autres projets que le mariage pour tous. Peut-on suggérer à Mrs Barjot de s'occuper d'améliorer le sort des Roms, de s'opposer  au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, de militer à ATD Quart-Monde?
(3) dans l'émission "Là-bas si j'y suis" de ce jour.

P.S.: cette diffusion de la haine génère de la violence. Qui en aurait douté? De plus en plus de couples homos se font agresser. La barbarie a fait son nid chez les anti-mariage pour tous.
Voir
http://www.rue89.com/2013/04/08/wilfred-olivier-agresses-a-paris-voici-visage-lhomophobie-241278


jeudi 4 avril 2013

Médailles d'argent

Les pratiques de Jérôme Cahuzac font hurler la droite française. On ne la comprend pas. Elle devrait se réjouir de constater que ce qui fait sa principale valeur, l'argent, est ainsi vénéré par des gens qui s'affirment de gauche. Faire de l'argent à tout prix, le soustraire à l'impôt témoigne d'une attitude ultra libérale.  Chacun fait fait fait ce qui lui plaît plaît plaît. La droite laisse passer là une occasion de triompher.
L'extrême droite, elle, devrait la jouer profil bas. La famille Le Pen a, en son temps, fait sienne la donation qu'avait faite au Front national feu un industriel du ciment. Jean-Luc Mélenchon l'a rappelé (1). Les Le Pen ont eux aussi un sentiment fort pour l'argent et guère de vergogne.

(1) AFP, 4 avril 2013, 16h38
http://actu.orange.fr/politique/affaire-cahuzac-le-pg-denonce-les-aboiements-de-marine-le-pen-caniche-fidele-afp_1472786.html