dimanche 4 septembre 2016

Tartuffe en islam

Dans le fatras de mauvaises nouvelles que nous recevons chaque jour et qui nous font désespérer de ce monde, en voici une qui réjouit le cœur de l'homme: les islamistes sont des animaux comme nous tous. Depuis leurs origines, les religions se sont donné pour objectif de nous empêcher de vivre. Elles nous serinent que le corps est sale et que les relations sexuelles sont démoniaques. Et voilà que deux prêcheurs marocains, homme et femme, ont été surpris en pleine copulation et accusés d'adultère (1). La tartufferie n'empêche pas d'échapper à son destin d'humain. Il faut bien que le corps exulte, comme chantait Brel, et aucun islamiste, aucun chrétien ou juif intégriste, aucun mormon n'évitera l'enfer. Mais sans doute le tribunal: le prêcheur, marié, ne sera pas traduit en justice, au contraire de son amante, pourtant veuve. Et le port du burkini pendant l'acte sexuel n'y aurait rien changé. Toujours la femme a tort.

http://www.marianne.net/au-maroc-deux-leaders-islamistes-arretes-flagrant-delit-adultere-100245526.html

1 commentaire:

Grégoire a dit…

Un couple d'amis belges s'est rendu au Maroc, il y a quelques années, et la dame (blonde) a très vite compris qu'elle n'existait pas aux yeux de ses interlocuteurs, jusqu'à ce qu'elle sorte la carte de crédit libellée à son nom. Le burkini ne véhicule pas d'autres messages (il ne s'agit pas de la liberté de s'habiller comme on veut, ou d'exercer sa religion) : cacher ce corps.
Si Jésus ne semblait pas trop condamner le plaisir en général (il a même changé l'eau en vin, mais certains y verraient une métaphore : eau du baptème > sang de la crucifixion...), Saint-Paul en revanche, selon l'hypothèse de Michel Onfray, a fait en sorte que ses propres névroses soient la norme dans la nouvelle religion.
Au-delà des invectives de ces rabats-joie (le mot est faible), il y a ces dégâts psychologiques à peine perceptibles et qui ont modelé, et qui modèlent encore, les conscient et inconscient de millions de gens. Dans l'antiquité romaine, l'adultère était puni de mort chez la femme. Quant à la répudiation, les fautes l'y conduisant furent de plus en plus nombreuses au fur et à mesure de l'installation du christianisme.
Les églises se vident, et les intégristes chrétiens qui se manifestent ouvertement feraient presque sourire. Mais il y a les autres... Tellement plus nombreux... et souvent plus dangereux.