lundi 8 juin 2009

Quelques considérations post-électorales

Michel Daerden a fait plus de 63000 voix. Quelqu'un peut-il m'expliquer comment cet homme peut réunir plus de 2 voix? J'en reste sans.

Etre fille de
J'évoquais dernièrement le népotisme en politique. Elodie Bauwens a fait 1101 voix sur le canton d'Antoing. Et personne ne la connaît, me dit-on, à moi qui ne la connais pas. Sauf que son père est maïeur d'Antoing. On voit par là qu'il peut être utile d'être la fille de son père.

Dernières images de campagne très touchantes dans le Courrier de l'Escaut d'aujourd'hui:
- Lulu promène Lily dans sa poussette, affiche du Ps au vent. Ludivine Dedonder était candidate, Lily est son inséparable bichon. Un grand moment d'émotion!
- Paulo, lui, se promenait au volant de son tricycle sponsorisé par BMW. "Tout simplement."
- Et Rudy et les militants Ps se baladaient en cuistax.
A Tournai, c'était carnaval en juin.
Ceci dit, si c'est bien la famille de la gauche, au sens large, qui fut à l'origine du concept et de la mise en oeuvre de l'éducation permanente, il faut bien constater que certaines composantes de cette "gauche" en sont aujourd'hui bien loin. Quand le message politique donne dans le show gentillet, voire niais, c'est qu'on continue à prendre les gens pour des cons pour capter leurs voix. A mille lieues de toute démarche d'éducation permanente.

Génération zappeurs
Détrompez-moi si je me trompe, mais il me semble que Jean-Luc Crucke est député fédéral, élu voilà deux ans et pour deux ans encore. Jean-Marc Delizée est secrétaire d'Etat au fédéral et Paul Magnette est ministre fédéral. André Flahaut est député fédéral et Olga Zrihen est sénatrice. Et j'en oublie sans doute. Et les voilà tous élus au Parlement wallon. Ont-ils donc un appétit gargantuesque de reconnaissance? Ils vont faire quoi demain? Démissionner? De quel mandat? On comprend par là qu'il serait temps de fusionner les élections régionales, fédérales et européennes.

Le service Com du Ps a bien joué hier, en amenant Elio Di Rupo à prendre la parole à 19h32 depuis le boulevard de l'Empereur. Juste après le début du JT de la RTBF. Une jeune journaliste était en direct du QG Ecolo. Elle s'est fait grossièrement couper la parole par sa collègue en studio. Le président du
parti-qui-n'a-pas-perdu-autant-qu'on-le-pensait-donc-qui-a
-quasiment-gagné (*) devait absolument avoir la parole avant les vainqueurs. La dictature des présidents de partis vous donne des émissions insupportables à suivre.
(*) Symptomatique, cette phrase d'un militant Ps dans Vers l'Avenir aujourd'hui: "La victoire ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de changement". La victoire? Au Ps, la méthode Coué et la positive attitude restent d'application. A tous les étages.

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