lundi 11 janvier 2010

Sinistres ministres

Michel Daerden s'est encore illustré. S'est encore donné en spectacle, au Sénat cette fois. En baragouinant en néerlandais, d'une voix pâteuse dont il a le secret, une réponse à une question sur l'avenir des pensions. Il fut fidèle à lui-même, jouant son rôle de mauvais clown qui lui réussit si bien, il le sait. Se moquant lui-même de ce qu'il dit, ou plutôt de ce qu'il lit, des notes que lui ont préparées ses collaborateurs. Et surtout de la langue dans laquelle il fait semblant de s'exprimer. Regardez comme je fais des efforts dans cette langue imprononçable!
Il ne semble plus faire de différence entre un plateau de télé, une arrière-salle de bistrot et une assemblée parlementaire.
Certains francophones font semblant de s'indigner des protestations flamandes. C'est son style, même s'il est particulier, disent-ils. On a connu Elio Di Rupo mieux inspiré, lui qui est venu soutenir son ministre à son xième show, lors de sa remise de voeux. Mais que diable allait-il faire dans cette galère? Il est vrai que l'homme est irrésistible: il fait des voix, fait rire le bon peuple. Et que demande le peuple...?
Dans le même temps, Berlusca fait sa rentrée. Plus bravache que jamais, roulant des mécaniques, déplorant un climat de violence qu'il ne cesse lui-même d'entretenir.
C'est fou ce que, face à ces exemples, un Van Rompuy apparaît séduisant.

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