mercredi 27 mai 2009

La neige commence à fondre

L'enquête publique sur le projet de centre de glisse a généré quelque 5300 courriers d'opposition (et quand même, soyons honnêtes, une petite dizaine en soutien). Face à ce mouvement d'importance, les responsables politiques ne pouvaient conserver l'attitude des trois petits singes et continuer à fermer les yeux, à se boucher les oreilles et à se taire. Lorsque le conseil communal d'Antoing eut à se prononcer, il n'y eut pas de surprise: il vota en faveur du projet, à l'exception de trois abstentions et de l'opposition de Samuel Vincent. Les promoteurs ont dû commencer à sentir le vent tourner en apprenant la position du conseil communal de Brunehaut qui dit non à la partie sud du projet, mais oui au nord. Un oui toutefois assorti d'une série de conditions, dont celle d'envoyer le trafic vers Antoing. La vraie surprise est venue du conseil communal de Péruwelz où 11 conseillers adoptèrent la même position que le CC de Brunehaut, mais se firent battre par 12 de leurs collègues qui adoptèrent un avis défavorable au projet. Parmi eux, non seulement Yves Wuilpart, le conseiller Ecolo qui, le premier, avait invité le CC à adopter cette position ferme, mais aussi l'échevine Véronique Waroux (CDH), les échevins Dimitri Kajdanski et William Brulard (PS) et de nombreux conseillers MR. Et cela parce qu'à Péruwelz se tint un vrai débat ouvert, sans consigne de vote. un bel exemple de démocratie où - une fois n'est pas coutume - ne triompha pas la particratie.
Par la suite, ce fut le conseil municipal de Flines-lez-Mortagne qui rendit son verdict: défavorable, une position adoptée à la quasi unanimité des conseillers. Les nouvelles qui nous parviennent de la préfecture et du conseil général semblent aller dans le même sens. Celle d'un vent contraire au projet. Il faut dire que les promoteurs adoptent des stratégies de communication incompréhensibles: voir leur attitude totalement fermée lors de la réunion d'information-débat organisé par la mairie de Flines (voir www.c-i-a-o.eu). Et les sondages qui donnent Ecolo faire un bond prodigieux ne doivent pas rassurer l'équipe princière... Il est encore trop tôt pour dire "ciao" au projet, mais préparez vos mouchoirs!

Le temps est trop court

Voilà une éternité (au moins!) que ce blog est en veilleuse.
Ce n'est pas que les motifs de coups de gueule me manquaient.
C'est que l'enquête publique sur le centre de glisse, les représentations de "Elise et Nous", la préparation d'un nouveau spectacle et mes activités de formateur m'ont pris énormément de temps.
Allez, les affaires reprennent (comme on dit au Ps) et j'ai mis de côté une série de sujets. Je vais essayer de trouver le temps...

lundi 30 mars 2009

Le dire, c'est bien...

"Les capitalistes, on doit leur rentrer dans le lard!" Discours musclé du président du Ps ce dimanche. La gauche caviar se changerait-elle en gauche épinards ? "Si le libéralisme ne marche pas, il faut changer de système. La pensée unique libérale a vécu." Voilà le Ps en guerre contre l'idéologie libérale. On applaudit bien sûr. Mais juste poliment. Du bout des doigts. Y a-t-il quelqu'un qui y croit dans la salle? C'est que, dans le même temps, on chercherait vainement, chez les responsables sociaux-démocrates une attitude en rupture avec le capitalisme. A Antoing et dans les communes environnantes, les bourgmestres soutiennent le projet de centre de glisse. Qui n'a rien de capitaliste, c'est une évidence...
Dans le même temps, le grand timonier de la Wallonie picarde socialiste part, lui aussi, en campagne, présentant son "équipe d'entrepreneurs ". Lui qui s'était autrefois auto-proclamé "manager de la santé publique" (à l'époque où il était ministre fédéral en charge du secteur) a visiblement intégré le vocabulaire capitaliste. Va falloir revoir son lexique...
Le Ps estime que "le moment est venu de reconstruire: c'est le moment des socialistes", peut-on lire dans la Libre. "C'est l'heure de l'alternative", pouvait-on entendre au JT. Et le quidam de s'interroger: quoi? les socialistes seraient donc dans l'opposition depuis longtemps? Mais on ne m'avait rien dit!
Essayer de faire croire que c'est enfin son heure alors qu'on est au pouvoir depuis vingt ans, ça s'appelle du culot. A moins que ce ne soit un aveu d'inaction ou d'incapacité.

Après le JT du dimanche soir, sur Arte, le portrait du peintre Georg Baselitz. "On ne peut pas devenir artiste en restant un gentil petit garçon, dit-il. Il faut bousculer l'ordre social". La politique, elle, n'a rien à voir avec l'art. Elle est affaire de gentils petits garçons...

P.S. (!): L'ineffable Daniel Senesael (celui-là s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer), parlant de Rudy Demotte, en a dit "c'est notre trésor à nous, notre croix byzantine retrouvée". J'ai regardé la rediffusion du JT de No Télé pour m'assurer que j'avais bien compris et je me suis pincé. J'avais bien entendu. A quand sa première plaquette de poésie? J'attends impatiemment.

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En parlant de capitalisme, une de ses plus belles vitrines se porte mal. On a pu lire dans la presse récemment que le Grand Prix de Formule 1 de Francorchamps enregistre un déficit qui dépasse les 3,8 millions d'euros. Bon, allez, on ira de notre poche, nous citoyens. Après tout, ça ne fait jamais que 1,15 € par Wallon.
Seuls 52000 spectateurs sur les 65000 attendus se sont déplacés pour aller voir tourner ces magnifiques bolides.
Ce déficit est évidemment très inquiétant pour la Wallonie. Il y a quelques années, quand Ecolo avait refusé de faire une exception à la loi anti-tabac pour ces pauvres petits constructeurs automobiles sans le sou, il fallait entendre les imprécateurs affirmant haut et fort combien ce grand prix constituait un atout économique de premier ordre pour la Wallonie. Et lui rapportait un argent considérable. Et voilà que c'est l'inverse! Voilà que ce grand prix nous coûte de l'argent. Qui l'eut cru? La Wallonie va fermer boutique bientôt, non?

mercredi 25 mars 2009

La république des satisfaits

Le débat sur le projet de centre nature, glisse, loisirs, sports, commerces et tout le bazar, à No Télé hier soir, a indiqué combien est toute puissante la loi du marché. C'est l'union sacrée entre l'ultra libéralisme, la noblesse et le Ps (on y ajoutera le CDh, non représenté sur le plateau, mais à la manoeuvre au sein du Gouvernement wallon). La nature est marchandisée au nom de la création d'emplois dont la porte-parole des promoteurs est toujours incapable de citer le nombre.
Les arguments sur toutes les incohérences dont est porteur ce projet ne comptent pas pour les bourgmestres qui n'ont d'yeux que leurs antoiniens, leurs brunehautois et leurs péruwelziens. Il importe plus que les enfants de leurs écoles puissent accéder à la piscine que l'absurdité de ce projet bien plus pharaonique que princier. La vision du projet n'est que localiste: tant que les enfants pourront aller à la piscine du centre, que les taxes rentreront et que les riverains ne seront pas trop perturbés par le trafic automobile, roulez, jeunesse!
Leur argumentation est pathétique: la référence à l'exemple allemand (700.000 emplois créés durant la dernière décennie en axant l'économie clairement dans la voie du développement durable) ne suscite que rejet de la part d'un des bourgmestres: "oui, mais ici on n'est pas en Allemagne! On est en Wallonie picarde!" Bon sang! Comme si je l'avais oublié... Et hélas! Dans Wallonie picarde, il y a Wallonie, donc inertie, vision localiste et soumission à l'économie. Mais "il faut être optimiste", déclarait un autre bourgmestre, suivant la voie ouverte par le guide suprême wallon (picard), Rudy Demotte qui, récemment dans un tract de son parti, disait s'investir à 100% dans "la positive attitude wallonne".
Faut-il pleurer? Faut-il en rire? Quelle réflexion à long terme de la part des politiques? Quelle réflexion éthique? Quelle prise de responsabilité par rapport au reste de la planète, aux générations futures? Finalement, la question est: à quoi sert le politique?
Plus que jamais, il est indispensable que les citoyens et les associations se mobilisent, face à un pouvoir économique tout puissant et à un pouvoir politique soumis.

samedi 14 mars 2009

La majorité silencieuse peut-elle s'exprimer?

Jeudi soir, la CIAO organisait une réunion publique pour présenter son analyse du projet de "centre de glisse", actuellement soumis à enquête publique (voir www.c-i-a-o.eu) et inviter un maximum de citoyens à exprimer leur opposition à ce projet d'un autre âge. Ces citoyens sont venus nombreux (+/- 220 personnes), la salle du foyer socioculturel était comble et personne n'y a soutenu le projet. Au contraire!
A l'entrée, trois personnes distribuaient des tracts (au texte assez obscur, tant sur la forme que sur le fond) pour dénoncer l'expression et la position de la CIAO.
La CIAO n'a jamais prétendu représenter personne d'autre que les (nombreux) membres qui la composent. Les trois "anti-anti'" (comme les présente le Courrier de l'Escaut) se présentaient comme les porte-parole d'une certaine majorité silencieuse qui, selon eux, ne verrait que des avantages à ce projet pharaonique.
L'expression "majorité silencieuse" est amusante et... fallacieuse.
De quelle fraction de la société seraient-ils majoritaires? Des vassaux du prince? Des vendus aux promoteurs? Des naïfs? Des populistes? Des citoyens antoiniens? Des habitants de la planète? Ils reconnaîtront aisément que n'être que trois pour représenter la majorité, c'est un peu court...
L'autre problème, c'est qu'ils s'expriment et que, aussitôt, ils ne sont plus silencieux.
Donc, cqfd, la majorité silencieuse n'existe pas. Elle n'est qu'une expression leurre qui tente de faire croire que ceux qui s'expriment contre le projet sont largement minoritaires.
A charge, dès lors, à ceux qui prétendent représenter la majorité de... le faire. Et donc de faire s'exprimer en nombre les supporters du projet. C'est le jeu démocratique. Même à Antoing...
Il est piquant de constater qu'à la réunion organisée par les promoteurs à Antoing le 20 janvier dernier, il n'y avait dans la salle que quarante personnes, dont une trentaine de membres de la CIAO. Personne, hors les promoteurs, n'y a soutenu le projet. Bien au contraire!
Où était donc cette fameuse majorité silencieuse? Ah, mais c'est vrai, j'oubliais: elle est silencieuse. Elle ne peut, par définition, s'exprimer. Et elle est sans doute invisible.
En réalité, l'expression majorité silencieuse est souvent utilisée par les poujadistes, voire par une droite plus extrême.
Que ceci vous / nous motive un peu plus à dénoncer un projet totalement incohérent avec les politiques actuelles. Faites part de votre opposition auprès des communes concernées (voir www.c-i-a-o.eu)!

samedi 14 février 2009

De mémoire de grincheux, jamais dans les yeux on ne vit tant de regards haineux...

14 février, Saint-Valentin, fête des amoureux. Bon, on sait que la fête est "plutôt" commerciale. Qu'elle a surtout pour objectif de faire vendre des cadeaux et de remplir les restos. Apparemment, elle se répand dans le monde. Ce qui n'est pas du goût de certaines fanatiques excitées, au Pakistan et en Inde, qu'on a vues arracher et détériorer des produits qui symbolisaient cette fête, sous prétexte qu'elle est occidentale. Elle a beau célébrer l'amour, elle n'en reste pas moins occidentale et a donc toutes les raisons de susciter la haine...
L'une de ces femmes avait une vague forme (in)humaine revêtue d'une burqa et d'une paire de lunettes noires. C'est tout ce qu'on a pu en voir au JT. Il m'a semblé que ces lunettes lui donnait un petit air occidental... Mais je peux me tromper.
Allez, la bêtise et la haine sont à la fête, même à la Saint-Valentin!

Mobilisation générale pour éviter des dérapages...

L'enquête publique pour la modification du plan de secteur pour le projet du Centre de Loisirs Nature et Sport (1) démarre ce 14 février dans les trois communes de Brunehaut, Antoing et
Péruwelz. Elle se poursuivra jusqu'au 30 mars.
On sait que ce projet aura des répercussions bien au-delà des trois communes pré-citées. C'est pourquoi tous les citoyens, quelle que soit leur commune de résidence, peuvent y participer en faisant valoir leurs points de vue et en exprimant leurs remarques et réclamations.

Le dossier de l'étude d'incidences sur l'environnement et tous les documents relatifs à l'enquête publique sont consultables dans les bureaux des administrations communales concernées, mais il est possible également de les télécharger via les sites internet des communes:
www.antoing.net - www.brunehaut.be - www.peruwelz.be

Ce mardi 17 février, de 19 à 21 h, la Cellule de Développement Territorial (Administration wallonne) présentera le dossier à la population au Centre ADEPS de Péronnes.
Soyons nombreux à y être!

Prochainement, la CIAO présentera son analyse, lors d'une réunion publique. Elle y proposera des questions-types, des suggestions de remarques et des modèles de courriers.
Tous ces documents seront publiés sur son site: www.c-i-a-o.eu.

L'enquête publique se terminera par des réunions de clôture d'enquête qui auront lieu à 19h, aux dates et dans les communes suivantes:
* Péruwelz: 31 mars
* Brunehaut: 1er avril
* Antoing: 2 avril
Notez dès à présent ces dates dans vos agendas. Il faudra que nous soyons nombreux à ces réunions.

Il faut que la mobilisation de tous soit importante pour démontrer que ce projet, quoi qu'en disent ses promoteurs et certains responsables politiques (voir les nombreux articles précédents), reste un projet d'un autre âge, en totale contradiction avec la politique de développement durable prônée actuellement et n'a pas sa place au sein d'un parc naturel.

(1) c'est le nom plus pudique (et plus vendeur?) qu'on donné les promoteurs à leur projet de "centre européen des sports de glisse"

lundi 19 janvier 2009

No, they can't!

Libérez Pierre Wacquier! Le député-bourgmestre de Brunehaut est prisonnier de ses électeurs. A FR3 qui l'interviewait aujourd'hui par rapport au projet de centre de glisse, si énergi-, aqua- et naturovore, il déclarait qu'on ne peut tout de même pas s'opposer à un projet qui promet 800 emplois. S'est-il seulement posé la question de la fiabilité du chiffre, de la pertinence d'un tel projet au XXIe siècle au coeur d'un parc naturel ? A-t-il entendu parler de réchauffement climatique, d'énergies renouvelables, de CO2 neutre? Il a le nez sur les élections et sait trop bien que les discours populistes sont populaires.
Pendant ce temps, son maître à penser, celui à qui il doit son siège, Rudy Ier, roi des Wallons, se payait sa petite fête annuelle dans son fief flobecquois, ces Antoniades qu'il offre à ses vassaux et où il reçoit ses commensaux et ses courtisans. Il y a déclaré, parlant de la Wallonie, (le Courrier de l'Escaut de ce jour): "Il faut l'audace du changement". Le voilà déjà plus mesuré que dans le Vif (26/12/2008) où il n'hésitait à en appeler à "une révolution copernicienne", affirmant que les problèmes communautaires apparaissent tout à fait secondaires par rapport aux grands enjeux du temps: "résoudre une crise financière majeure, redresser l'économie, répondre au besoin énergétique".
Dans le même temps, il accordait son feu vert au projet de plan de secteur pour le projet de centre de glisse de Maubray qui sur le plan énergétique apparaît totalement gaspilleur. On sent bien que la révolution est en marche. Capitalistes, tremblez!

mercredi 7 janvier 2009

Ces religions conquérantes

Par manque de temps, je n'ai pas pu commenter immédiatement le remarquable et courageux théma qu'Arte a consacré, le 9 décembre, aux menaces sur la laïcité en France et en Europe.
J'y viens enfin. Avec quelques extraits et commentaires.

Le premier documentaire commençait avec le cas de ce Français d'origine musulmane, athée, qui avait demandé à être incinéré après sa mort. Le tribunal a donné raison à son ex-épouse qui prétendait qu'il était musulman. Au grand dam de sa fille, il est enterré dans le cimetière musulman de Lille. Elle n'a pas pu prouver qu'il était athée! Donc, forcément, en fonction de ses origines, il est considéré comme musulman...!

Les élus politiques n'osent pas s'opposer aux poussées religieuses. "La crainte de ne pas apparaître comme complaisant, libéral, peut rapporter des voix", déclare un élu roubaisien.

"C'est Dieu qui guérit, le médecin ne fait que soigner", déclare un rabbin.

Les revendications des groupes religieux s'additionnent: piscines séparées hommes - femmes, nourriture adaptée dans les écoles, tenues vestimentaires, contenus des cours, etc. Et le rabbin qui obtenu une victoire s'empresse de l'annoncer à son collègue imam pour qu'il en réclame encore plus. Dans les écoles de Lyon, suite aux pressions de certains parents et même d'enfants de l'école élémentaire, les menus sont désormais végétariens, histoire de mettre tout le monde d'accord (?). Michèle Viannes: "on est dans le compassionnel. Céder, c'est accepter que les musulmans soient soumis à un groupe politique."

A l'hôpital, les cas d'attitudes violentes se multiplient: pas question qu'un médecin homme s'approche d'une femme même en souffrance. "Dès qu'on cède, on met le doigt dans l'engrenage", dit un médecin.
Et pendant ce temps, Tariq Ramadan déclare au congrès de l'UOIF que la lapidation des femmes adultères est une sentence juste, qui garantit la sécurité familiale.

L'émission suivante revient sur le combat des chrétiens intégristes pour faire inscrire dans la constitution européenne l'héritage judéo-chrétien. Sarko Ier reçoit Ben XVI: "les racines de la France sont essentiellement chrétiennes, on ne peut les arracher. Et l'instituteur ne remplacera jamais le curé pour faire la différence entre le bien et le mal."
Qui donc répliquait: "sous prétexte qu'on a des racines, on ne pourrait jamais devenir arbre"?
A Bruxelles, des fonctionnaires se retrouvent dans une chapelle pour prier ensemble pour que Dieu inspire la politique européenne.

François Bayrou: "qu'est-ce qui vous reste comme liberté quand les pouvoirs religieux et politique sont les mêmes?"
Denis Tillinac, journaliste, très proche de Chirac: "en France, on est en terre d'anti-chrétienté."

Dans le débat qui suit, Elisabeth Badinter dénonce ces politiques qui ont peur des fanatiques et qui négocient nos libertés. La journaliste allemande (d'origine musulmane) qui discute avec elle se dit prête à écrire un livre expliquant qu'elle n'a jamais voulu vivre dans un pays musulman et que ce livre s'intitulera "Adieu, l'Europe" si l'Europe continue à céder à la bêtise. "Tout cela n'a rien à voir avec la liberté religieuse ou la tolérance, dit-elle. Ce sont des gens qui utilisent la peur pour faire passer leur vision de la société." Le problème, c'est la majorité silencieuse qui permet un dangereux changement de nos sociétés.
"L'islamophobie? C'est expression d'un esprit critique, dit Elisabeth Badinter, pas une charge contre les musulmans." Il faut pouvoir se dégager de la prison dans laquelle les islamistes veulent enfermer les musulmans.
Les obscurantistes nous tirent en arrière, vers... l'obscurantisme.

Dans sa conclusion, le présentateur parle de "cette époque un peu bizarre"...

jeudi 1 janvier 2009

Bon an deux mille 9 !

Quoi de 9 pour cette année nouvelle?
Une remise à 9
Un regard 9
Un climat flambant 9
Et 9 fois sur dix,
"regarder la vie en farce" (André Minvielle)