mercredi 7 mai 2014

Qu'est-ce qu'on dit au monsieur?

Bientôt le Mundial de foot. On s'affaire au Brésil pour terminer les chantiers. Celui du nouveau stade de Sao Paulo, qui accueillera le match inaugural, devrait coûter quelque 420 millions de dollars dans cette ville où manquent 700.000 logements. Les prix des loyers ont explosé. Des milliers de personnes sont à la rue. A l'arrière du stade, les favelas se développent plus vite que lui. Un nouveau bidonville vient de s'ajouter aux autres, il regroupe 4.000 tentes pour 1.500 familles chassées par le chantier (1). Les gens se plaignent tout le temps. Ils ne se rendent pas compte des efforts que les organisateurs de la plus grande manifestation sportive ont consenti pour monter cette belle fête. Elle va les distraire de leur quotidien. Et ils ne savent même pas dire merci à Platini et à la FIFA (2). On voit par là que le temps est à l'ingratitude.

(1) Arte Journal, 7 mai 2014, 19h45.
(é) lire "Ne pas déranger ", sur ce blog, 28 avril 2014.

1 commentaire:

gabrielle a dit…

C'est vrai quoi! Quel manque de reconnaissance! Et d'ailleurs on rappelle à ces "salauds de pauvres" qu'ils sont instamment priés de (se) manifester après le coup de sifflet final.