Depuis deux mille ans (et plus sans doute), c'est toujours la même histoire : celle qui oppose des gens qui ne veulent pas d'histoire à d'autres qui ont une histoire douloureuse.
“Imaginez le spectacle de ces malheureux étrangers / Leurs bébés sur le dos, avec leur misérable baluchon / Marchant péniblement vers les portes et les côtes pour être déportés / Imaginez que vous trôniez, vous, monarques de vos caprices, / L’autorité de l’Etat rendue muette par vos vociférations, / Drapés dans votre bonne conscience ; / Qu’auriez-vous obtenu ? […] / Vous auriez montré que l’ordre pouvait être bafoué et, selon cette logique, / Pas un de vous ne devrait atteindre un grand âge / Car d’autres voyous, au gré de leurs caprices, Avec les mêmes mains, avec les mêmes raisons et au nom du même droit, / Vous attaqueront comme des requins et les hommes, comme des poissons voraces, / Se dévoreront entre eux. Si vous alliez en France ou en Flandres, dans une province allemande, en Espagne ou au Portugal, vous seriez les étrangers, seriez-vous contents / De trouver un peuple de tempérament aussi barbare / Qu’explosant en atroce violence / Ne vous donnerait pas d’abri / Vous mettrait le couteau à la gorge / Vous méprisera comme des chiens / et comme si Dieu ne vous avait pas aussi créés / Et comme si vous n’aviez pas le droit de demander de l’aide / Que penseriez vous d’être ainsi traités ? / Ceci est le cas de l’étranger / Et ça, votre colossale inhumanité.”
(1) (Re)lire sur ce blog :
https://moeursethumeurs.blogspot.com/2024/12/entre-soi.html
(2) (Re)lire sur ce blog : https://moeursethumeurs.blogspot.com/2023/04/le-chaos-dans-leurs-tetes.html
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