jeudi 7 octobre 2010

Ik hou van je, moi non plus

J'affichais ici même, tout récemment, mon pessimisme par rapport à l'évolution de la Belgique fédérale. Un article de la Libre Belgique d'hier ne me rend pas plus optimiste. Sous le titre "Off", voici comment ils se font la guerre, M.Bu et V.D.W. relate une série de déclarations de négociateurs francophones et flamands les uns par rapport aux autres. Dire que ce n'est pas l'amour fou entre eux relève de l'euphémisme. Les noms d'oiseaux volent et ils volent bas.
Quelques exemples: "ce type est vraiment pathologique"; "c'est de la torture de négocier avec eux" (...) c'est l'enfer"; "elle brasse du vent. Ce sont des débiles, en fait."; "c'est un peu comme un asile de demeurés"; "ce type est une horreur"; il ne comprend pas grand-chose. Il est lent."; "nous avons affaire à un type.... C'est quelque chose d'épouvantable"; "ce type est un vrai autoritaire, très malin" (...) un grand menteur"; "c'est une folle"; "qu'est-ce que cette région avec une langue de zouaves, là?".
Finalement, Bart De Wever a raison: mieux vaut repartir d'une page blanche.

1 commentaire:

gabrielle a dit…

Merci à cet article de La Libre ! Maintenant on en sait un peu plus sur les avancées secrètes. On imagine désormais le tableau: invectives et castagne dans les salles de négociation et les coulisses, puis tout le monde se rajuste fissa avant d'aller présider une réunion européenne, répondre à une interview ou courir les plateaux télé...