dimanche 27 avril 2014

Berlusconneries et lepenades

Ils ne peuvent s'en empêcher. C'est plus fort qu'eux, ces politiques qui sont dans le mépris des autres. Ils se lâchent, pour dire n'importe quoi. Et surtout, et d'abord, insulter.

Ainsi, Silvio Berlusconi qui, contrairement à  ce qu'affirme le titre de la Libre Belgique (1), n'a pas dit de gaffe, mais poursuit ses provocations de vieux gamin vexé. "Pour les Allemands, les camps de concentration n'ont jamais existé", vient-il d'affirmer, s'en prenant une fois encore au président du Parlement européen, Martin Schulz.
Berlusconi est devenu sa propre marionnette. Il tente de tirer ses ficelles, mais s'y emmêle. A force de ne pas vouloir faire son âge, d'un reliftage à l'autre, il est devenu sa propre caricature. Physiquement comme intellectuellement. Mais peut-on relifter ses propos? On ne fait que les rendre encore plus stupides.

Ainsi, la fille à papa Le Pen qui, dans l'émission "Des paroles et des actes" (2), confrontée à Mourad Boudjelall, président du RC Toulon, commence, d'emblée, par le traiter de "parvenu, d'une vulgarité inouïe". On en resterait confondu. On sait qu'elle n'est pas un modèle de distinction, c'est un euphémisme. On la voit méprisante et suffisante et c'est précisément le terme  de vulgarité qui nous vient à l'esprit quand on voit et entend celle dont le discours est d'une intelligence qui nous ferait désespérer de l'humanité. On sait aussi qu'elle est l'incarnation de la parvenue, elle qui a hérité du parti de son père, lui-même propriétaire de l'hôtel particulier de Montretout, d'autres maisons et d'une petite fortune (3). 
Laissons le mot de la fin précisément à Mourad Boudjelall: "le FN, c'est la politique pour les nuls".

(1) http://www.lalibre.be/actu/international/la-terrible-gaffe-de-berlusconi-535ca5733570ed9af1dff946
(2) www.youtube.com/watch?v=P2qkAIhjyrw

(3) "Marine Le Pen" par Caroline Fourest et Fiammetta Venner, Grasset, 2011.

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