"Quand je vois le risque (que représente l'énergie nucléaire), j'aurais choisi une autre énergie." Ce n'est pas un "khmer vert" qui s'exprime ainsi, mais le futur ex-patron de l'Agence fédérale du contrôle nucléaire, ancien directeur de la centrale de Doel. Il quitte sa fonction dans quelques jours. Il se lâche. En cas d'accident à Doel, la situation serait pire qu'à Fukushima, estime-t-il (1).
Mais, lui répond le porte-parole du Forum nucléaire, deux tiers des Belges, sont favorables au nucléaire. Peut-être faudrait-il dire "étaient" favorables. Et, de toute façon, depuis quand l'opinion publique décide-t-elle des politiques à mener?
Les communes, en tout cas, font ce qu'elles peuvent pour faire vivre le lobby nucléaire: nombre d'elles ont installé, durant la période des fêtes, une patinoire sur leur grand-place. Vu les températures automnales et la pluie, on n'y patine pas, on y patauge. Mais la magie de Noël n'a pas de prix et le ridicule et l'absurde n'ont jamais tué aucun élu.
(1) JT de la RTBF, 25 décembre 2012.