jeudi 10 février 2022

En rire ou en pleurer ?

D'accord, on a tous ses contradictions. Mais quand même...
Le Convoi de la liberté s'est ébranlé hier de Nice et d'autres villes de France. S'inspirant du même convoi canadien, ses membres veulent dire au gouvernement leur opposition au passe vaccinal et aux restrictions sanitaires. Certains entendent aussi en profiter pour dénoncer le prix des carburants. Et que font-ils pour protester ? Marcher ? Rouler à vélo ? Circuler à cheval, à rollers ou à trottinette? Non, rouler en voiture de tous les coins de France jusque Paris, voire Bruxelles. Leur convoi est constitué de voitures individuelles et de motos. Soit une belle source de pollution qui va leur coûter cher. A la planète aussi. Mais la liberté n'a pas de prix. 


1 commentaire:

Bernard De Backer a dit…

Tout cela nous montre que ce qui nous attend en terme de "transition", comme on dit, va générer des coûts financiers et sociaux considérables avec leurs expressions collectives. Bien évidemment, les "populations périphériques" de petite classe moyenne, souvent des indépendants ou des salarièes modestes qui dépendent de leur bagnole, le prennent en plein pot (et je suis d'accord : ils aggravent leur cas). D'autant qu'ils ne disposent pas toujours des moyens cognitifs pour décoder la réalité qui nous pend au nez et échapper aux sirènes de la consommation, changer certains aspects de leur mode de vie. Reste aussi la question de la mobilité douce en périphérie. C'est vite dit, mais il se fait tard.