mardi 31 décembre 2013

Vive la reprise

Nous voici à l'époque où l'homme fait un vœu. Soyons donc de notre époque.
Souhaitons que 2014 soit une année de reprise.
Reprise de la paix, en Syrie, en Centrafrique, au Sud-Soudan, en République démocratique du Congo, en Irak, en Afghanistan, entre Israéliens et Palestiniens, et dans tant de coins du monde où des dictateurs, des religions, des ethnies s'en prennent violemment à celles et ceux qui ne sont pas ou ne pensent pas comme eux. 
Reprise de l'intelligence qui semble faire cruellement défaut à tant de responsables politiques sans courage ni imagination et à tant de citoyens qui se lâchent sur le net ou dans la rue en propos abscons, indigents et insultants.
Reprise de l'humour qui, en France, pèse des tonnes ces derniers temps.
Reprise du sens du collectif, à une époque où l'individu se centre sur ses envies immédiates, son strict point de vue, ses pulsions.
Reprise de l'optimisme dans des pays où la grogne tient lieu d'humeur constante et nationale.
Il est des signes qui permettent de l'être, optimiste: 
- si la plupart des chaînes radio et surtout télé sont devenues de puissants instruments de décervelage (comme le voulait le patron de TF1, Patrick Le Lay), il en est heureusement qui parient, avec succès, sur l'intelligence. On se réjouit ainsi d'apprendre que l'émission de France Inter "Sur les épaules de Darwin" rassemble chaque samedi (1) jusqu'à un million d'auditeurs. Et l'émission "Carnets de campagne", sur France Inter également (2), témoigne d'une France qui bouge, avance, crée du lien, provoque le changement.
- 80 % des Français, nous dit un sondage, aimeraient moins râler en 2014. Etre conscient de son état et de ses envies, c'est déjà avancer.
Allez, allez, ça va aller.

(1) de 11 à 12h.
(2) du lundi au vendredi de 12h30 à 12h45.



dimanche 29 décembre 2013

Que nenni quenelle

Que reste-t-il de l'humour français? Pas grand chose. Desproges est décédé en 1988 (1). Bedos père vient d'annoncer la fin de ses spectacles. Qui reste-t-il? L'équipe de Charlie Hebdo et qui d'autre (2)? 
En cette période de fêtes, les télés entendent nous faire rire. Mais il faut croire qu'on n'entend rien à l'humour français actuel. Les spectacles de pseudo-humoristes et les émissions qui se veulent drôles n'arrivent même pas à nous faire sourire. Ils parviennent juste à nous faire zapper. On tombe alors sur des vidéo gags dans lesquels on cherche en vain les gags. Les bêtisiers portent bien leur nom: ils sont juste bêtes. Canal+ n'est plus que l'ombre de lui-même. L'humour y est devenu poussif. Quand il n'est pas écœurant (3).
Aujourd'hui, ce sont les déclarations de Dieudonné qui font débat. Parlant du journaliste de France Inter Patrick Cohen, il a dit lors d'un spectacle: "quand je l'entends parler, je me dis, tu vois, les chambres à gaz... Dommage." Il paraît que c'est de l'humour et qu'interdire - comme entend le faire le Ministre de l'Intérieur -  de tels propos haineux, qui n'atteignent pas le niveau de la bouche d'égout, relèverait de la censure. L'ex-humoriste est devenu l'ami de Jean-Marie Le Pen qu'il a combattu autrefois, du fasciste Alain Soral et du négationniste Robert Faurisson. Bref, rien que de chouettes potes qui voient des Juifs partout, et surtout aux commandes de la planète, et à qui le mot fraternité est aussi étranger que celui de subtilité à la fille à papa Le Pen. Sans doute Dieudonné fait-il partie de ces gens dont on dit qu'ils disent tout haut ce que les autres pensent tout bas. En fait, ces hauts parleurs sont le plus souvent de bas penseurs.
Dieudonné aurait inventé un geste qu'il a baptisé "quenelle". Ce serait un geste humoristique, dit-il, ou anti-système. Certains y voient un salut nazi inversé ou une espèce de bras d'honneur. C'est devenu le signe de ralliement "des puceaux du bulbe, des ados crétins, des beaufs, des gras-doubles de la pensée, des rebelles en chaussons", écrit Charb (4). Des chasseurs alpins ont fait le geste devant une synagogue à Paris. Des militants anti-mariage homo l'ont repris (5). Un footballeur français vient de le faire lors d'un match en Angleterre. 
Dieudonné, via son épouse, a déposé les marque "quenelle" et "quenelle +" auprès de l'Institut national de Propriété industrielle. "La quenelle, écrit Charb, l'étendard de tout ce que la France compte de prétendus antisystème, est la propriété intellectuelle de petits commerçants qui envisagent l'antisonitisme comme un marché. " Bref, le héraut de l'anti-système est un homme d'affaires qui sait utiliser à son profit le système capitaliste. Ce doit être cela son sens de l'humour.

P.S.: lire l'intéressante analyse de François De Smet: Dieudonné et le triomphe du vide.
http://francoisdesmet.wordpress.com/2013/12/30/dieudonne-et-le-triomphe-du-vide/
Autre contribution intéressante:
www.rue89.com/2013/12/31/metais-jure-faire-aspirer-nebuleuse-dieudonne-248690
Et pour ceux qui douteraient encore de l'obsession antisémite du personnage:
www.rue89.com/2014/01/04/reportage-spectacle-dieudonne-quenelle-policiers-salle-hilare-248760

(1) il faut revoir son réquisitoire contre Jean-Marie Le Pen au Tribunal des Flagrants Délires: www.youtube.com/watch?v=QeW1fvV_w8c
Et dans la foulée "La journée d'un fasciste" par Luis Rego lors du même Tribunal: www.youtube.com/watch?v=kFkWojGaf-I
(2) il y a bien une certaine Nabila, mais elle est totalement hors-jeu.
Voir www.lesinrocks.com/inrocks.tv/nabilla-ne-comprend-rien-a-lhumour-du-supplement-sur-canal
(3) www.rue89.com/2013/12/29/maman-est-haut-coupee-morceaux-sketch-canal-genocide-rwandais-passe-248656
(4) Charlie Hebdo, 18 décembre 2013.
(5) La Nouvelle République, 28 décembre 2013.


jeudi 19 décembre 2013

La vache



On leur donnerait le bon dieu sans confession. Et pourtant, on ne le dira jamais assez: il faut se méfier des bovidés, surtout s'ils sont en groupe. Et surtout si l'on est chasseur, humain ou animal. Elles ne les aiment visiblement pas.
Dans la Brenne, au beau milieu de la France, trois ou quatre vaches devenues sauvages, nous dit-on, ont bousculé un chasseur. Il s'est retrouvé expédié dans un étang (1). Il a eu très peur: il ne sait pas nager. C'est l'histoire du chasseur chassé.
Ailleurs, bien plus loin, des buffles s'en sont pris sans ménagement à des lions qui s'attaquaient à un de leurs petits. Les lions ne se sont pas vus aussi gros que les bœufs, ils n'ont pas insisté longtemps (2).
En Brenne, trois des vaches sauvages ont été abattues. Que ceci leur serve de leçon: chacun doit rester à sa place, n'est pas chasseur qui veut.
La moralité de tout ceci, c'est qu'il est dangereux de chasser si on ne sait pas nager.


(1) la Nouvelle République, 13 décembre 2013.
(2)  http://www.rue89.com/2008/06/02/le-lion-le-buffle-et-le-touriste-un-jackpot-video
www.rue89.com/zapnet/2013/12/14/buffle-sauve-congenere-faisant-voltiger-lion-248346

mardi 17 décembre 2013

Question

Pourquoi les mêmes personnes s'opposent-elles aux radars le long des routes et sont-elles favorables aux caméras de surveillance sur les trottoirs? On se le demande.

lundi 16 décembre 2013

Drame de la route

Sketch amusant d'un élu municipal de Paris au Journal de France Inter à 13h ce jour. Il est UMP et donc dans l'opposition. Il parle de décision "dramatique". C'est celle  de diminuer la vitesse maximale sur le périphérique de 80 à 70 km/h pour limiter la pollution. Tout le monde sait, dit-il, que quand on roule plus lentement, on pollue plus. Juste avant lui, une experte expliquait que c'est entre 40 et 70 km/h que les moteurs polluent le moins. L'élu UMP est comme ces premiers possesseurs d'automobiles qui, voyant diminuer leur réserve de carburant, roulaient le plus vite possible pour être sûrs de rentrer chez eux. Pourquoi la droite se fait-elle un devoir de se ranger automatiquement du côté des lobbys automobiles qui trouvent systématiquement que toute mesure de limitation de vitesse "ne sert à rien"? De toute façon, comme le disent les automobilistes parisiens, qu'on soit limité à 70 ou à 80 sur le périph' ne change pas grand-chose: on y roule quand même le plus souvent à 40 (1).

(1) 37 km/h de moyenne en fait, JT de France 2, ce jour, 20h.

samedi 14 décembre 2013

Je dis ça, je dis rien

L'anticyclone et les belles journées que nous connaissons ces derniers semaines provoquent, ces jours-ci, des pics de pollution. Les villes sont couvertes d'inquiétants nuages de particules fines. Notre santé risque d'en souffrir, nous dit-on. Les pouvoirs publics prennent les mesures qu'ils peuvent: ici ou là, ils diminuent les vitesses maximales sur les routes. On pourrait imaginer un système de taxation des véhicules au kilomètre parcouru. De quoi inciter à un transfert vers des modes plus respectueux de l'environnement et financer ceux-ci. On l'appelerait écotaxe. C'est pas une bonne idée en ces temps pollués?

vendredi 13 décembre 2013

Tout va mal

Comment se porte la bêtise? Elle ne manque pas de nous inquiéter, elle présente des signes d'obésité.

La chroniqueuse Myriam Leroy s'est lâchée sur Dieudonné dans une émission de Canal +. Son billet, qui ne figure sans doute pas parmi les plus raffinés qui soient, a le mérite d'être direct. Il lui a visiblement fait du bien. A nous aussi.
Les réactions agressives à son égard - elle devait s'y attendre - n'ont pas tardé. Elles dépassent l'entendement (1). Dans tous les sens du terme. On n'y comprend pas grand-chose, tant elles sont exprimées de manière virulente et peu construites. On comprend en tout cas qu'aux yeux de certains il faudrait être connu pour pouvoir s'exprimer et avoir des milliers d'amis sur Fèces bouc pour pouvoir donner son opinion.
Et certains voudraient nous faire croire que nous vivons au siècle de la communication. Ils la confondent avec l'éructation. Dieudonné a répondu à Myriam Leroy avec cette absence d'humour qui le caractérise désormais (mais peut-être m'échappe-t-il). Son humour est devenu tellement particulier qu'il a apporté son soutien au répugnant député belge Laurent Louis lors d'un congrès où le niveau de réflexion politique ne dépassait visiblement pas celui de la bouche d'égout (2).

En Eure-et-Loir, voilà un mois, les agriculteurs de la FDSEA, pour protester contre les taxes et écotaxes, ont démonté 376 panneaux routiers, essentiellement des panneaux d'interdiction ou de limitation de circulation des poids lourds, mais d'autres aussi, tels que des "stop". La sécurité routière est évidemment en jeu.  Des maires et le Conseil général ont déposé plainte. Le vice-président du Conseil général estime le coût des remplacements à 50.000 euros, ils seront tirés des budgets publics (3). Donc de la poche des contribuables. Cherchez l'erreur. Courageusement, la FDSEA a refusé de réagir sur France 3. On pourrait lever une nouvelle taxe pour remplacer ces panneaux. On l'appelerait "lesconstaxe".

Est-ce juste une impression? Plus on lui donne la parole, ce que ne se privent pas de faire quasiment tous les médias français, plus la fille à papa Le Pen parle fort. Sait-elle qu'elle a un micro devant elle? Mais sans doute l'éructation est-elle dans sa nature.

(3) France 3 Centre, Journal, 12 décembre 2013, 19h.

mercredi 11 décembre 2013

Tout va bien

"A cette époque-là, les journalistes posaient beaucoup de questions." C'est un journaliste qui fait ce commentaire. Il interviewe le maire d'un village de la région Centre sur ses souvenirs de la construction d'une centrale nucléaire sur le territoire de sa commune (1). A l'époque, il n'était pas maire, mais il a travaillé plus de trente ans à la centrale. C'est en son sein qu'a lieu l'interview actuelle. On s'inquiétait alors, dit le journaliste, on ne connaissait pas l'atome, on craignait des dangers. Mais oui, c'est légitime, quand on ne connaît pas, on a peur. Mais on comprend qu'aujourd'hui, tout va bien et que la centrale emploie des centaines de travailleurs. Il n'y a donc plus de questions à poser. Elles l'ont déjà été il y a quarante ans. 
D'ailleurs le journaliste n'en pose pas. Il est d'une autre époque, lui. Il ne demande pas au maire si, en tant qu'ancien travailleur resté attaché à sa centrale, il ne se sentirait pas juge et partie en cas d'accident. Il ne parle pas du problème qui reste entier des déchets nucléaires. Il n'évoque pas Fukushima, ni non plus les nombreux pays qui abandonnent la filière nucléaire.
Moins d'une heure plus tard, un documentaire sur Arte, à deux pas de Fukushima (2). On y voit des villages vides. Ils le resteront pendant des siècles, nous dit le commentaire, à cause de la radioactivité.

(1) Journal Région Centre, 7 décembre 2013, 19h.
(2) 360°-Géo, "Les samouraïs de Fukushima", 7 décembre 2013, 20h.

mardi 10 décembre 2013

De la difficulté de l'ubiquité

No Télé avait prévu de consacrer une émission ce mardi à un bilan de la majorité tournaisienne un an après sa mise en place. L'émission est reportée d'une semaine, annonce la chaîne régionale, "Rudy Demotte a en effet été invité à intégrer la délégation belge qui assistera aux funérailles de Nelson Mandela" (1). 
On s'étonne: le double ministre-président n'est-il pas bourgmestre empêché? L'émission ne peut-elle avoir lieu avec "l'échevin délégué à la fonction maïorale" (on ne rit pas!)?
On voit par là qu'on ne peut être au four et au moulin, que le cumul des mandats  de l'un contraint tous les autres à s'adapter à son agenda et que Tournai mériterait d'avoir un vrai bourgmestre. On espère au moins que le petit marquis embarquera No Télé dans ses bagages, pour que la population wapienne ait droit à ce grand moment de l'Histoire: la présence de Rudy Ier aux funérailles d'un grand homme.

(1) www.notele.be, 9 décembre 2013.

lundi 9 décembre 2013

Celui qui secoue les branches

Y a-t-il un homme ou une femme politique qui ait fait autant l'unanimité à travers le monde que Nelson Mandela? L'homme est loué pour son courage, sa volonté, son intelligence, son charisme, son opiniâtreté, sa capacité à pardonner.
"Il nous incombe d'abord de nous incliner, écrit l'écrivain sud-africain Breyten Breytenbach (1). D'être fier de faire partie d'une humanité qui a pu voir marcher sur terre un homme comme Nelson Rolihlahla (celui qui secoue les branches) Mandela."
Il a secoué bien plus que des branches: un arbre, une forêt, la planète. Il a su donner sa place à chacun et, faisant le choix difficile de pardonner aux responsables de ce régime ignoble qu'était l'apartheid, il a permis aux blancs de se libérer de leur peur, comme le disait un de ses proches (2).
On espère que l'hommage mondial rendu à Nelson Mandela libèrera de leur peur les petits blancs imbéciles qui poussent des cris de singe quand un joueur de football noir a le ballon ou qui tendent une banane à la ministre Christiane Taubira.

(1) "Hamba kahle, Nkos - Repose en paix, Seigneur", Libération, 7 décembre 2013.
(2) "Nelson Mandela le réconciliateur", Clifford Bestall, diffusé sur Arte le 7 décembre 2013.

jeudi 5 décembre 2013

C'est celui qui l' dit qui l' fait

"Jean-François Copé ferait bien de tourner sept fois sa langue dans sa poche avant de donner des leçons à tout le monde." Voilà ce qu'a déclaré le numéro zwei du F.N., Florian Philippot (1). Un homme qui sait parler vrai, qui n'a pas sa langue en bouche.

(1) France Inter, 5 décembre 2013,  Journal de 13h.

mercredi 4 décembre 2013

Le monde comme il essaie d'aller

L'Europe engendre décidément des sentiments contrastés. Les Britanniques s'y sentent mal, nous dit un récent sondage. Les Français mettent sur le dos de "Bruxelles" la responsabilité de la plupart des problèmes qu'ils rencontrent, comme s'il s'agissait d'un être suprême sur lequel ils n'ont aucun pouvoir. Votent-ils? Et si oui, pour qui? Certains veulent payer moins de taxes, mais recevoir plus de subventions d'une Europe qu'ils exècrent. Tous les partis nationalistes européens la vomissent, promettent de la quitter s'ils sont un jour au pouvoir (ce qu'à Dieu - s'il existe - ne plaise).
Pendant ce temps, une bonne partie des Ukrainiens se battent pour entrer dans cette même Union européenne. 
Le FN français pense qu'il faut abandonner l'euro pour retrouver ce bon vieux franc. Les billets d'euros sont illustrés par des ponts. Tout un symbole. Les billets en francs seraient-ils illustrés par des murs, par des grilles cadenassées?

Scandale dans les milieux politiquement corrects (américains du moins): une journaliste de Elle s'est déguisée en chanteuse afro. La voilà traitée de raciste, au point d'être obligée de s'excuser. "Désormais, il existe une police de la fête qui devrait faire passer l'envie de rire avec les perruques et autres grimages", écrit Marianne (1).
Déjà le Père Fouettard est critiqué aux Pays-Bas où certains le voient comme une rémanence du colonialisme. Pour ne heurter aucune susceptibilité, devra-t-on interdire tout déguisement? Faudra-t-il supprimer les carnavals. A celui de Dunkerque, les hommes s'habillent en femmes. Sont-ils sexistes?
Une suggestion aux Tartuffe de tous poils: déguisez-vous en Belges. Vous apprendrez l'auto-dérision.

Suite du feuilleton du couplet lamentable de Nekfeu appelant à "un autodafé pour ces chiens de Charlie Hebdo": où on apprend que le gamin n'est pas seul à tenir ce genre de langage. Un certain Disiz la Peste (qui se doit sans doute de tenir des propos à la hauteur de son nom) menace lui aussi Charlie: "même si vous étiez muets je vous couperai la parole, vous voulez savoir comment je ferai. Et bien je vous couperai les mains". On voit par là que la musique n'adoucit pas les mœurs et que n'est pas poète qui veut. Il faut découvrir dans l'édition d'aujourd'hui de Charlie Hebdo comment un certain Zobi le Glouk lui répond par un rap "humoristique et outrancier comme t'aimes, ma loute!". Zineb El Rhazoui rappelle le triste sort que réservent les pays islamistes aux rappeurs et Rachid Taha répond aux rappeurs "analphabètes" à sa manière: carrée et pleine d'humour.

(1) 30 novembre 2013.