dimanche 5 janvier 2014

Ma vie (de Belge) en pays grognon (la France)

Un billet à lire sur

https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20140105.RUE1161/ma-vie-de-belge-en-pays-grognon-la-france.html


Merci de signer vos commentaires. Ne perdez pas de temps à écrire des messages anonymes qui n'ont pas d'existence. Surtout si c'est pour m'informer que je suis "un vieux con", ce que je sais depuis longtemps.
"Tout texte courageux et juste comporte une signature", a écrit Amélie Nothomb (1). Un peu de courage!

(1) lire sur ce blog "L'anonymat d'Internet", 29 avril 2008.


Post-scriptum après avoir parcouru une partie des commentaires sur rue89 et ceux reçus sur ce blog:


Mais qu'est-ce qui m'a pris? Mais qu'est-ce qui m'a pris?  Qui suis-je, moi, petit (et "vieux con" de) poulet wallon pour m'être laissé aller à critiquer le grand coq français? Moi qui viens d'un pays qui n'existe pas, comment puis-je comprendre cette grande nation? Voilà que j'ai confondu humeur grognonne avec esprit révolutionnaire (c'est ce qu'on me dit -  apparemment sans rire)! Comment pourrais-je le comprendre, moi, petit Belge? Quelles gènes révolutionnaires possédé-je? 
Ce billet d'humeur est lu et partagé, tant mieux. Il suscite le débat, c'est le moins qu'on puisse dire, et des réflexions diverses – c’était bien l’objectif -  parfois riches, très argumentées, mais aussi parfois assez absconses ou sans intérêt. Il y a des "bourrins" qui sont bien plus subtils qu'ils veulent le faire croire et des gros malins qui ont tout compris mieux que les autres. L'affligeant le dispute à l'intelligent. C’est le jeu, semble-t-il, des forums. Certains ont lu ce que je n’ai pas écrit ou me font dire ce que je n’ai pas dit. C’est le lot de tout texte. Mais le rôle d’un forum est de favoriser la rencontre. Aussi les réactions insultantes, agressives, stupides, qui me renvoient à mon statut d'étranger ou d'immigré, et partant à mon absence de droit à la moindre critique n'ont que le sort qu'elles méritent: la poubelle ou le mépris. Certains de ces non-interlocuteurs ne se rendent visiblement pas compte qu'en pratiquant l'insulte ils me donnent en fait raison. 
Ceci dit, certains ont confondu billet d'humeur, basé sur un vécu et une observation, et analyse sociologique et/ou socio-politique scientifique, ce que n'est en rien ce texte qui assume pleinement sa subjectivité. 
Les Français adorent débattre d'eux-mêmes. On le voit, et si certains commentateurs acceptent de se regarder dans un miroir certes déformant, d'autres ne voudraient se voir que dans celui de la reine dans "Blanche-Neige" qui leur dira qu'ils sont les plus beaux.
Un mot enfin aux cuistres qui renvoient les "Carnets de campagne" de Philippe Bertrand (France Inter) au rang du JT de Jean-Pierre Pernaut: soit ils n'ont jamais écouté l'émission, soit leur "ricanisme" (pour reprendre le terme d'un commentateur)  ne leur permet pas de la comprendre. Les associations qui s'y expriment tentent, modestement, de faire évoluer la société, de lutter à leur manière contre une société basée sur le profit et la consommation, de créer du lien entre les gens, de refuser l'exclusion, d'exercer leur rôle de citoyens. Des gens, bénévoles le plus souvent, qui préfèrent l'action positive au cynisme.

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