mardi 16 mars 2021

Vive la Covid-19

Les uns après les autres, les pays d'Europe de l'ouest, à l'exception à ce jour de la Grande-Bretagne, de la Belgique et de la Suisse, ont décidé d'interrompre l'administration du vaccin AstraZeneca. En cause: quelques cas de thrombose aux origines mal définies. Un pourcentage infinitésimal (*) par rapport au nombre de personnes vaccinées. Un peu partout, de nombreux experts estiment que la motivation de l'interruption de l'administration de ce vaccin est bien plus politique que scientifique et que les problèmes cités, pour lesquels jusqu'ici aucun lien de causalité n'a été établi avec le vaccin, ne sont rien par rapport aux avantages de ce dernier. C'est le principe de précaution érigé en loi absolue qui prévaut.

On l'a dit déjà: cette pandémie est une opportunité à saisir pour construire un monde meilleur, moins suicidaire, plus respectueux de la biodiversité et de l'humanité. Au nom de ce même principe de précaution, interrompons l'usage de la voiture. Elle provoque des accidents, des blessures graves et souvent la mort. Interdisons, pour la même raison, l'industrie nucléaire, l'usage des pesticides, la fabrication et la vente d'armes. Supprimons l'alcool, le tabac et toutes les autres formes de drogue. Et mettons en pause les religions. On a tant tué en leur nom. 

(*) 0,0002% de cas, selon Frank Vandebroucke, Ministre fédéral belge de la Santé.

1 commentaire:

Didier L. a dit…

On devrait pouvoir calculer le nombre de morts quotidiennes dues à la suspension de vaccination. Ça excéderait largement le nombre des accidents éventuels, que par ailleurs on n'est pas sûrs de pouvoir rapporter au vaccin. Si on se fait écraser par l'autobus en sortant du centre de vaccination, c'est difficile de dire que c'est lié au vaccin. Pour l'instant, le nombre de thromboses suite aux vaccins est inférieur au nombre attendu en population générale. Si ça se trouve, AZ protège contre les thromboses (rires).