On pense à Poutine, aux dirigeants du Hamas, à Netanyahou, tous aussi inconséquents. Poutine, piètre stratège, pensait occuper l'Ukraine en trois jours. Le coût en vies humaines, ukrainiennes comme russes, lui importe peu. Le nouveau tsar n'a aucune intention de conclure la paix, pas plus que de préserver son peuple. Israël ne vaincra jamais le Hamas. Sa guerre jusqu'au-boutiste est en train de fabriquer de nouveaux combattants terroristes qui voudront venger leurs morts. Le Hamas savait pertinemment que son pogrom du 7-octobre se retournerait contre les habitants de la bande de Gaza. Mais il les a sacrifiés pour atteindre son objectif premier : la disparition de l'Etat israélien. Son antisémitisme passe avant l'intérêt des Palestiniens. Netanyahou, lui, sacrifie les derniers otages israéliens et se met à dos une bonne partie de l'opinion publique internationale, ce qui était l'objectif du Hamas. Et les juifs un peu partout en paient le prix, même s'ils sont très critiques par rapport à la politique du gouvernement Netanyahou, même s'ils n'ont strictement rien à voir avec cette guerre. Mais l'antisémitisme est décidément éternel et n'attend que des occasions comme celle-ci pour pouvoir s'exprimer librement.
mercredi 17 septembre 2025
Répétition des gâchis
A Gaza, l'horreur répond à l'horreur. Le jusqu'au-boutisme au jusqu'au-boutisme. Ne peut-on répondre à la folie furieuse qu'en étant soi-même fou furieux? Les Hommes n'apprennent-ils donc rien de l'Histoire ?
Ce mardi, la chaîne Histoire diffusait le documentaire de Thomas Sipp "Opération Barbarossa", cette campagne que mena l'armée allemande fin 1941 pour tenter de conquérir l'URSS. L'armée soviétique se croyait invincible, elle s'est avérée désorganisée, mal dirigée et sous-équipée. Hitler, lui, n'allait faire qu'une bouchée de l'URSS. Après une avancée fulgurante, ses troupes se sont embourbées, se sont laissé piéger par l'hiver et finalement elles aussi étaient sous-équipées et sous-alimentées. La retraite de Russie de Napoléon ne leur avaient pas servi de leçon. Au bout du compte, les chefs ne gagnent rien, les militaires et les populations civiles perdent tout. Et le compte est cruel : les pertes en vies humaines se sont chiffrées en millions.
Les stratèges étaient mauvais, aveuglés par leur prétention. Chacun se croit plus fort que son adversaire, convaincu de mener une opération éclair. Mais l'éclair dure des années et le triomphe attendra. Au bout de la guerre, un gâchis immense.
Dans le documentaire sur l'opération Barbarossa, cette phrase : "il y a deux choses qui peuvent unir les hommes : les idéaux communs et la criminalité partagée". Mais l'heure n'est pas aux idéaux.
Résumons-nous : l'Homme est un triste sire sans mémoire.
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