mardi 26 août 2014

Di una cosa di sinistra

La politique est décidément bien complexe. Plus le gouvernement français dérive sur sa droite, plus il est critiqué. Il n'a plus de soutien suffisant, entend-on dire de toutes parts. Alors même que l'opinion publique française est aujourd'hui très majoritairement à droite.
Ceci dit, on ne peut qu'appeler le président Hollande à remettre la barre à gauche. Lui crier ce que Nanni Moretti criait, face à son écran de télé, à Walter D'Alema, candidat de la gauche italienne, dans son film Aprile (1998): "Dis une chose de gauche! Dis quelque chose! Réagis!". 

4 commentaires:

gabrielle a dit…

Rarement un président aura été aussi malmené par ses pairs, par l'opinion et par les médias. Il n'y a d'ailleurs, et c'est déplorable, plus beaucoup de respect de la personne ni de la fonction.
Les mécontents réalisent-ils que la situation économique aurait été identique avec un responsable de tout autre bord?
Tous les insuccès gouvernementaux successifs ouvrent hélas un boulevard de plus en plus large au FN.

Michel GUILBERT a dit…

Oui, hélas, la fille à papa Le Pen n'a pas besoin d'en faire plus que ce qu'elle a toujours fait dans sa vie. C'est-à-dire rien. Et elle tire tout le bénéfice de ces attaques en règle contre le président. Et ce avec un programme économique totalement catastrophique. Tous les spécialistes en conviennent...

Grégoire a dit…

Si l'opinion française est majoritairement de droite, c'est probablement dû à la trop grande déception de cette "Gauche" actuellement au pouvoir. Avec la Droite, il y a rarement des surprises (ou des déceptions, suivant le penchant politique de chacun). Peut-être que les notions mêmes de gauche et de droite ont-elles été trop galvaudées... En France, en 1997, la majorité de "gauche" a été élue sur un programme de "gauche" et c'est elle qui a fait le plus de privatisations dans l'histoire de ce pays. Défense des concernés: c'est à cause de l'Europe qui imposait la libre concurrence. Donc, le peuple, par le biais de ses élus, n'aurait plus rien à dire...
Quant à F. Hollande, j'avoue ressentir de moins en moins de compassion à son égard. La situation socio-économique en France est inquiétante, et il pense réorganiser les régions, s'attirant de nouveaux mécontents. Là où Sarkozy roulait des mécaniques dans ses discours, avec l'aplomb d'un vendeur de marché, Hollande se montre peur sûr de lui, hésitant presqu'à chaque phrase. En politique, comme en amour, la déception peut être violente...

Michel GUILBERT a dit…

Oui, hélas, le changement promis n'est pas - loin s'en faut - au rendez-vous. Le pire, c'est que ce genre d'attitude dégoûte un peu plus encore les citoyens de la politique et les poussent vers les populistes.