lundi 13 avril 2020

Sophia Aram présidente!

Sophia Aram, très juste, comme toujours (ou presque), cette fois à propos de ces millions de scientifiques parmi lesquels nous vivons qui connaissent les recettes miracles, de ces innombrables politologues et stratèges du dimanche qui ont les solutions imparables pour sortir de la crise, de ce torrent de bêtises qui menace de nous noyer:
https://www.franceinter.fr/emissions/le-billet-de-sophia-aram/le-billet-de-sophia-aram-13-avril-2020

Et dans le même ordre d'idées, cette chronique d'Abnousse Shalmani:
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/abnousse-shalmani-la-haine-et-le-pq_2123361.html

(Re)lire sur ce blog "Un monde de connards", 2 avril 2020.



2 commentaires:

Philippe Dutilleul a dit…

Oui très bonne séquence que j'ai entendu ce matin sur Inter durant une excellente émission entre 09h10 et 11H00 que je conseille vivement....

Bernard De Backer a dit…

Un texte intéressant à lire dans ce contexte, si j’ose dire, est le chapitre 11 du livre de Jared Diamond, “De l’inégalité parmi les sociétés” (titre original : “Guns, Germs and Steel”, 1997), titré “Le don fatal du bétail”. On y apprend que les épidémies virales sont liées au développement de l’agriculture et surtout de l’élevage. Bref, à ce que l’on appelle “la révolution néolithique” (8.500 ans avant notre ère dans le Croissant fertile). Cette dernière a notamment accru la densité de population et la transmission de virus de l’animal domestique à l’homme, puis de l’homme à l’homme (je résume). Le développement des échanges a entraîné la propagation des épidémies, qui ont fait les ravages que l’on sait en Amérique après 1492. La leçon que j’en tire est que pour éviter les pandémies, nous devons redevenir chasseurs-cueilleurs et, bien évidemment, nettement moins nombreux et beaucoup plus immobiles. Cela n’empêche évidemment pas les petites tribus d’être ravagées, mais chacune dans leur coin.