lundi 11 novembre 2013

Journée des beaufs

La bêtise gagne-t-elle la France? Voilà que de sombres crétins, pour clamer leur ras le bol, s'attaquent à des radars routiers. Vive l'insécurité routière. Que chacun roule à la vitesse qui lui convient. Supprimons la gendarmerie. Les gendarmes dressent trop de procès-verbaux. C'est une honte. Chacun fait fait fait ce qui lui plaît plaît plaît. Tant qu'à  faire, supprimons le code de la route. Il est arbitraire.
D'autres profitent de la célébration de l'armistice de 1918 pour insulter le chef de l'Etat. La cheffe du front bas national s'indigne: la police a arrêté certains de ses militants. Comment? Ils n'ont pas le droit de clamer leur haine du président alors qu'il est en train de rendre hommage à ceux qui sont morts pour défendre la France? Voilà de nouveau la fille à papa Le Pen dans sa position préférée: celle de l'agresseur victime. Elle est si gentille et ses affidés si sympathiques. 
Une odeur d'égout rend la France assez irrespirable ces dernières semaines.


3 commentaires:

gabrielle a dit…

Cela ne sent pas bon en effet. Qu'est-ce qui fait que désormais n'importe quel sujet (écotaxe, rythmes scolaires, mariage pour tous, présidence, etc.) entraîne la contestation, les insultes, les dérapages et la casse pour la casse?

Grégoire a dit…

A propos de cette nouvelle "liberté" de parole qui déferle sur la France, c'est peut-être un effet pervers de la démocratie. Le beauf standard s'imagine, aussi vulgaire et immonde que soit son opinion, que celle-ci vaut autant que celle d'un professeur universitaire de sociologie. Malheureusement, la succession des experts de la finance qui se sont succédé à longueur d'antenne ces dernières années et qui n'ont pas vu venir la "crise" ne fait que les conforter dans cette opinion...

Michel GUILBERT a dit…

Les Français sont entrés en résistance. Ils résistent au changement. Ce n'est pas un mouvement insurrectionnel, mais réactionnaire. A force de revenir en arrière, ils arriveront - un jour - au Siècle des Lumières.