mercredi 6 novembre 2013

Vagues réflexions

Le dira-t-on jamais assez? La vie est mal faite et la juste mesure fait trop souvent défaut. On en a la preuve au Havre où "il y a trop de mer". C'est ce que constatait récemment (1) une des responsables de la Transat Jacques Vabre, forcée de reculer le départ de la course à cause de cet excès de mer. Certains ont trop de mer quand d'autres en manquent. Sans doute cet excédent serait-il utile aux Tchèques, aux Autrichiens ou aux Hongrois qui n'ont pas la chance d'en avoir.
Peut-être les Népalais, les Boliviens ou les Suisses ont-ils trop de montagnes. Les Néerlandais et les Belges en seraient sans doute preneurs.
Et que dire de ceux qui ne manquent pas d'air? On en connaît beaucoup qui pourraient en distribuer autour d'eux. 

(1) Journal de France Inter, 2 novembre 2013, 13h.

4 commentaires:

Grégoire a dit…

« La mer : une telle quantité d'eau frise le ridicule. »
Henry Monnier

gabrielle a dit…

"Trop de mer" ne signifie-t-il pas tout simplement, en langage nautique, que la mer est trop grosse pour s'y risquer?

Michel GUILBERT a dit…

C'est bien ce que j'avais cru comprendre aussi. ;-)

gabrielle a dit…

Au temps pour moi :-)