dimanche 30 novembre 2014

Tous les goûts sont dans la culture

Nicolas S(h)arkozy est donc redevenu le Napoléon de ses troupes. Son rictus s'agrandit, grand bien lui fasse. Mais, quand même, on se pose une question. On peut reprocher bien des choses à François Hollande: sa mollesse, son indécision, ses reculades. Mais il a, globalement, une attitude digne de sa fonction. Pourquoi ont actuellement la cote, en politique en France (relativement, il est vrai, mais plus que Hollande), des personnages tels que Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy qui personnifient la suffisance et la vulgarité? On s'interroge.

Post-scriptum: à écouter: le billet de Sofia Aram (ou plutôt Ludovine de la Malbaise) sur France Inter ce lundi matin: http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1013199
Le bon goût français.

Post-scriptum bis: rue89.nouvelobs.com/2014/12/07/sarkozy-chemin-256437

2 commentaires:

Grégoire a dit…

Une réponse probable : C'est une catharsis. Dans notre quotidien, les relations avec autrui, famille, amis, voisins collègues, etc. sont bridées par le savoir-vivre issu de notre éducation et, pour la très grande majorité d'entre nous, de notre faible poisition sociale. M. Le Pen, Sarkozy, ou encore Jacqueline Galant (qui ne méritait pas son nom lors de débat sur la RTBF hier midi, selon moi) osent. Eux osent. Ils osent balancer des contre-vérité avec aplomb et autorité. Et "nous" oscillions entre une certaine "fascination" et une répulsion certaine.

gabr a dit…

"L'extrême vulgarité de certain président de la République, de sa mère, de son père, de son fils, de ses femmes, (...)".
(J. Drillon in "Les fausses dents de Berlusconi", Grasset, 2014)