jeudi 3 octobre 2019

Pesticides à domicile

Ainsi donc (1), le Gouvernement français nous interroge: faut-il interdire l'épandage de pesticides à 5 mètres ou 10 mètres des habitations? 
En Mayenne, une habitante témoigne (2). Plusieurs de ses animaux domestiques sont morts, les uns après les autres. En 2013, sa fille, alors très jeune, est tombée malade, souffrant de douleurs violentes qui l'empêchaient d'aller à l'école. Les médecins ont diagnostiqué une polyarthrite infantile. Sa mère a, ensuite, développé une tumeur qui s'est développée à une vitesse très rapide et fut suivie d'une deuxième tumeur. Selon les médecins, elles pourraient avoir été provoquées par un problème environnemental. 
Or des pesticides sont régulièrement épandus sur des céréales à 8 mètres de l'habitation familiale et lors de fortes pluies les terres des champs sont lessivées et finissent leur course dans la cour de la maison. A partir d'analyses, on a retrouvé 15 pesticides différents dans les cheveux de la mère et de sa fille.
Le maire, agriculteur retraité, s'en lave les mains. L'agricultrice responsable des épandages refuse tout interview et commentaire. La firme qui a les effectués affirme avoir respecté la loi.
On voit par là qu'il y a urgence à changer la loi. Radicalement.

(1) (Re)lire sur ce blog "Les pesticides à la porte", 10.9.2019.
(2) France 3, Journal, 2.10.2019, 19h30.

Sur le même thème, sur ce blog:
"Soutenir Daniel Cueff", 18.8.2019;
"Le cynisme a un nom", 22.7.2019;
"Histoires romantiques", 13.6. 2019;
"Nouveau coup de David à Goliath", 12.4.2019;
"Du caractère citoyen du coquelicot", 10.11.2018;
"Un ministre analphabète", 24.10.2018;
"La peste soit des pesticides", 7.10.2018;
"Nous voulons des coquelicots", 15.9.2018.

Aucun commentaire: