mardi 1 septembre 2009

Dans la série "Qu'est-ce que j'apprends en rentrant de vacances"?...

J'apprends que la Wallonie sera en faillite une année sur deux! Le si sympathique Bernie Ecclestone et Etienne Davignon se proposent de partager le grand prix entre le Nürbürgring et Spa-Francorchamps. Mais que va devenir l'économie wallonne qui ne tient que grâce à la Formule 1?
On se souvient qu'il y a six ou sept ans, l'hystérie avait gagné une part importante de la Wallonie qui voyait son cher grand prix partir en fumée comme tabac de cigarette. Certains "sportifs" excités allaient jusqu'à suggérer de pendre des écolos (sic!)... Tous les défenseurs du "plus beau circuit du monde" nous le disaient, aidés notamment par la Dernière Heure: il fallait, coûte que coûte, sauver ce grand prix qui faisait vivre une partie importante de la Wallonie. Le sauvetage nous coûta et nous coûte en effet très cher et ne rapporte que des clopinettes. Le week-end dernier, le grand prix n'a rassemblé que quelque 50.000 spectateurs. Moins encore que l'année dernière. Juste comme un festival moyen... Cette année, plus de 300.000 personnes à Werchter, 140.000 festivaliers à Dour, 78.000 à Couleur Café. Même le petit (et relativement jeune) festival Espéranzah parvient à réunir 30.000 personnes. Et la culture n'a jamais eu droit aux ponts d'or et aux tapis rouges offerts à cette grande multinationale qu'est la Formule 1...
Alors, Francorchamps, un investissement pour qui et pourquoi? Valait-il que certains de nos ministres s'abaissent à lécher les bottes de cet admirateur d'Hitler qu'est Ecclestone? Il n'y a pas qu'une odeur de pneu brulé qui se dégage de ce circuit...

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