samedi 28 février 2015

Au pays des aveugles, les borgnes sont présidents d'honneur

Elle ne cesse de menacer: elle traduira en justice les journalistes qui présenteront son parti comme se situant à l'extrême droite. La fille à papa Le Pen, qui a autant le sens de l'autocritique que celui de l'altruisme, ne supporte pas la presse. Elle refuse de répondre à certains journalistes, dépose plainte contre d'autres, crache sur certains organes de presse, fait repousser des journalistes par ses gorilles (1). Mais toujours avec son magnifique sourire de carnassier.
A quoi reconnaît-on un régime démocratique? Notamment à la liberté de sa presse. Et un régime autoritaire? A sa volonté de la contrôler. Un parti démocratique accepte la critique, laisse les journalistes faire leur travail et, même s'il en prend parfois des coups, considère que la presse joue un rôle indispensable dans le jeu politique. Un parti extrémiste  n'aime qu'une presse à sa botte. Alors, s'il n'est pas à l'extrême droite, où est le parti de la famille Le Pen? A l'extrême arrière? C'est l'ensemble de la presse, et surtout celle qui entre dans le jeu de la banalisation, qui devrait le rappeler ou alors ignorer celles et ceux qui n'ont que mépris pour elle.

(1) www.huffingtonpost.fr/2015/02/27/front-national-canal-plus-medias_n_6769098.html?utm_hp_ref=france

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