dimanche 6 mars 2016

Un gouvernement pas cap' ni COP

La planète peut-elle se contenter de mots? Visiblement, nombreux sont les gouvernements qui le pensent. Pour qui de belles paroles valent réalité. Un exemple: le gouvernement français. Il se veut exemplaire en matière d'environnement et multiplie les belles déclarations d'intention. Mais a abandonné l'écotaxe, veut prolonger la vie des centrales nucléaires, entend toujours créer un nouvel aéroport à Notre-Dame des Landes. Il avait annoncé qu'il renforcerait la reconnaissance du préjudice écologique. Et voilà maintenant qu'il envisage de revenir sur le principe, qu'on pensait de simple logique, du pollueur payeur. L'amendement proposé à sa loi sur la biodiversité exonèrerait de toute réparation le responsable d'un préjudice écologique résultant d'une activité autorisée. Aucun ultra libéral n'a dû rêver qu'une telle mesure puisse être prise par un gouvernement qui se dit (encore?) de gauche et est rrèsbfier d'avoir réussi sa COP21. Devant le tollé suscité par une des pires idées que n'importe quel homme sensé puisse avoir, le gouvernement Valls fait machine arrière (1).
Il paraît qu'il y a depuis peu à nouveau des écologistes dans ce gouvernement. Sans doute y a-t-il trop de membres dans ce gouvernement. Ils y sont cachés.

(1) "Environnement: le gouvernement sans cap", Le Monde, 4 mars 2016.

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