vendredi 29 mars 2013

La Meuse de la pensée

Claude Eerdekens, c'est "la politique expliquée à mon fils de six mois". Regarde bien, petit, regarde bien: d'un côté, il y a lui et son parti; de l'autre, les vilains écolos. C'est facile à comprendre. Lui, il fait tout ce qu'il faut pour que le monde continue à bien tourner. Eux, ils font tout l'inverse. Eux, ils sont dogmatiques, ils sont doctrinaires, ils sont fondamentalistes. Ils mènent les mêmes politiques que les ex-pays soviétiques et leurs cabinets sont truffés d'ayatollahs (1). En un mot, ils sont dangereux. Au point qu'il est "inquiet" et même "affolé". Son inquiétude nous inquiète.  Il parle de "suicide assisté". Pourtant, bien sûr qu'il comprend qu'on puisse se soucier de l'environnement. Mais il pense aussi que "si quelqu'un veut vivre à la campagne dans une villa 4 façades, cela reste son droit". Chacun doit pouvoir s'installer là où il l'entend. Car lui, c'est un vrai libéral, d'ailleurs il est membre du parti dit socialiste.
"Il faut des accents churchilliens", affirme-t-il. Une interview de Claude Eerdekens, c'est "Au théâtre ce soir". Cette semaine, il a droit à deux pages dans le Vif. Il devrait y tenir une chronique hebdomadaire. On a tellement besoin de rire en ces temps inquiets.

(1) Le Vif, 29 mars 2013.

1 commentaire:

gabrielle a dit…

En télé aussi, la phobie-allergie de M. Eerdekens vis-à-vis d'Ecolo est souvent spectaculaire.
Il suffit qu'il entende le mot honni (Verts) et zou... il enclenche le turbo, est pris d'une sorte de fureur, fusille du regard, devient de plus en plus cramoisi, s'étrangle de rage, perd un peu le contrôle quoi.
Quelqu'un lui a déjà dit que c'est très très mauvais pour la santé de s'énerver de la sorte?