mercredi 27 mars 2013

Musique en coopérative

"On ne sait jamais à l'avance ce que l'on désire". C'est le slogan du label de disques indépendant "No Format!". Un slogan et un nom qui indiquent bien l'idée de découverte, d'ouverture, d'exploration.
C'est ce label qui a produit le superbe (le mot est faible) album de Ballaké Sissoko et Vincent Segal "Chamber Music". C'est lui aussi qui a produit des albums de Gonzales, de Nicolas Repac,  de Lokua Kanza, de Richard Bona (pour ne citer que les plus - un peu - connus).
Sur le plan économique, le label fonctionne sur le modèle coopératif: on s'abonne pour 50 € par an (1) et on reçoit les productions de l'année (trois au minimum). No Format repose donc sur la confiance que lui accordent ses coopérateurs, qui soutiennent ainsi des artistes que, la plupart du temps, ils ne connaissent pas. Mais sont assurés de faire de belles découvertes.
Tel le dernier cd de Melissa Laveaux, arrivé hier dans ma boîte aux lettres: "Dying is a wild night". La chanteuse canadienne, à la voix légèrement fêlée, développe une belle énergie dans un univers entre pop et soul. Si on cherchait des comparaisons, on penserait à Neneh Cherry, à An Pierlé, à Sophie Hunger. Mais en fait on pense surtout à Melissa Laveaux. Parce qu'elle est hors format.

(1) www.noformat.net

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