samedi 5 juin 2010

Non, rien de rien (air connu)

Franchement, je suis content de ne plus travailler à la RTBF, cette chaîne publique qui singe le privé en coupant sauvagement ses films et émissions avec de la pub.
Hier soir, je regardais la plaisante adaptation cinématographique de Michel Deville de la pièce de Georges Feydeau "Un fil à la patte". Par deux fois (au moins) le film a été brutalement interrompu par de la pub. Je n'ai pas eu l'occasion de découvrir le nom de tous les acteurs dans le générique final. Puisque celui-ci, après quelques secondes, a été hypocritement tourné de côté pour laisser place, une fois encore, à la pub. Quand une chaîne manifeste autant de mépris tant pour les réalisateurs et acteurs que pour ses téléspectateurs, elle n'est qu'une chaîne vulgaire. Une vulgaire chaîne.

Franchement, je ne regrette pas de ne pas faire campagne cette année. Elle est morne, sans âme, sans vie. Les panneaux électoraux peinent à se remplir. Les candidats eux-mêmes n'ont pas l'air d'en vouloir. Ou même d'y croire. Des déclarations passe-partout. Des projets banals. Le président du Ps rêve d'un "fédéralisme de prospérité". Un message petit-bourgeois. Prosper Di Rupo nous promet un impôt sur les grandes fortunes le jour où la famille socialiste aura la majorité absolue. Autant dire jamais. Pourquoi ne pas en appeler à un gouvernement rassemblant toute la gauche? Si tant est qu'il y ait encore une gauche chez nous. Une campagne mollassonne. Triste comme un frigo vide.
Ce qui ne m'empêchera pas d'aller voter quand même, bien sûr.

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